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Le syndrome K, la fausse maladie qui a sauvé une centaine de juifs italiens en 1943

Crampes, convulsions, tétanie, démence, paralysie et asphyxie... Face à la gravité des symptômes décrits, les nazis ont vite fait de s'éloigner de l'hôpital de l'île Tibérine. Ils se sont pourtant totalement fait entuber.

 

Qui dit épidémie, dit patient zéro. En 1943, la première victime du syndrome K est venue se réfugier là, dans le vieil hôpital qui occupe une bonne partie de cette bande de terre que les visiteurs de la vieille capitale italienne connaissent bien. En marchant le long du fleuve, impossible de rater l'île Tibérine, qui s'étire dans Rome depuis ses origines, lorsque les premiers habitants du Latium décidèrent d'en faire le cœur de la cité. Un choix logique, d'ailleurs: il était plus facile de bâtir deux petits ponts de chaque côté de l'île que de s'échiner à en construire un seul plus long ailleurs.

Le hasard veut que le lieu ait été associé aux épidémies bien avant l'époque mussolinienne. Au IIIe siècle avant notre ère, alors qu'une énième peste ravage les rues de Rome, c'est ainsi l'insula tiberina qu'on choisit pour élever un temple à Esculape, le dieu romain de la médecine.

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