Arrêts maladie : la MSO obligatoire validée par les sénateurs en commission
La commission des Affaires sociales du Sénat a adopté, mercredi 5 novembre, le projet de loi relatif à la lutte contre les fraudes sociales et fiscales, qui réforme la procédure conventionnelle de MSO-MSAP pour les médecins forts prescripteurs d'arrêts de travail.
La mise sous objectif obligatoire vient de franchir une nouvelle étape. En commission des Affaires sociales, mercredi, les sénateurs ont approuvé en première lecture le projet de loi relatif à la lutte contre les fraudes, et notamment son article 17 qui "vise à mieux réguler la sur-prescription des professionnels de santé", exposent les rapporteurs.
Cet article réforme la procédure conventionnelle de MSO-MSAP. Le directeur de la CPAM pourrait ainsi "demander", et non plus seulement "proposer", la MSO du médecin, tandis que ce dernier n'aurait plus la possibilité de la refuser au profit d'une mise sous accord préalable (MSAP), jugée préférable par les syndicats.
Par ailleurs, les sénateurs ont adopté un amendement visant à dérembourser les prescriptions des professionnels de santé, centres de santé et sociétés de téléconsultation déconventionnés pour manquement à leurs engagements conventionnels, notamment en cas de fraude à l'Assurance maladie. En 2024, 79 professionnels ou structures ont écopé d'une telle sanction dont 61 sans période de sursis, relèvent ses auteurs. Leurs actes n'ont plus été remboursés qu'au tarif d'autorité, mais ce n'est pas le cas de leurs prescriptions qui ont continué à être prises en charge.
Le projet de loi de lutte contre les fraudes sera examiné à partir du 12 novembre en séance publique au Sénat.
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