Ils veulent peser sur les négociations conventionnelles et sont près de 4 600 médecins à avoir signé leur promesse de déconventionnent sur le site dédié de l'UFML. Un chiffre qui augmente d'heure en heure alors qu'ils n'étaient que 3 900 la semaine dernière. Initié par l'UFML, cet appel à envoyer sa promesse de déconventionnement vient d'être rejoint par la FMF. "Seule une pression large et unitaire permettra de débloquer la situation", estime le syndicat présidé par la Dre Patricia Lefébure.
Un mouvement que refuse de soutenir la CSMF qui en appelle à un syndicalisme "responsable". " Oui, la CSMF assume parfaitement le fait de ne pas appeler les médecins libéraux à se déconventionner. Nous l'assumons parce que nous savons que cela ne profitera qu'à quelques-uns souvent installés dans les métropoles les plus riches et réalisant souvent des actes hors nomenclatures comme la médecine esthétique", écrit le syndicat dans une lettre adressée à ses adhérents. "Oui, la CSMF vous demande de ne surtout pas vous déconventionner. Faites vos comptes ! Et vous constaterez par vous-même que vous y perdrez", insiste le Dr Franck Devulder, président du syndicat qui estime qu'un "déconventionnement massif nuira à la médecine libérale toute entière et tout particulièrement à la médecine générale".
Si pour la CSMF, le déconventionnement n'est pas la solution, elle en appelle à un "choc d'attractivité" et propose un "Optam pour tous, où le médecin accédera à un espace de liberté tarifaire solvabilisé tout ou partie par la Cnam et les organismes complémentaires".
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