Les soignants des centres de santé appellent à leur tour à la grève jeudi 18 septembre
Après les pharmaciens et les kinésithérapeutes, c'est au tour des professionnels des centres de santé de s’associer au mouvement de grève intersyndical du 18 septembre. Ils appellent à la fermeture complète des centres en ne maintenant que les activités relavant de la permanence des soins ou des prises en charges urgentes.
"Les professionnels des centres de santé refusent les restrictions des budgets de la santé annoncées dans un plan d’économies qui reprendrait les orientations budgétaires 2026 du gouvernement démissionnaire", indique l'Union syndicale des professionnels des centres de santé (USPCS) dans un communiqué. "Si elles étaient confirmées, ces coupes budgétaires s’avèreraient dans le secteur de la santé délétères pour l’accès aux soins de premier recours et pour la santé publique in fine", pointe le syndicat.
L'USPCS exige également le "retrait définitif" des projets de restrictions de droits à l’aide médicale d’État et aux affections longue durée, et de doublement des franchises médicales. "Si les projets concernant l’AME et les franchises sont à ce stade suspendus, l’USPCS appelle à la plus grande vigilance", prévient le syndicat.
Ainsi, l'organisation appelle l'ensemble des professionnels des centres de santé à "faire grève massivement le jeudi 18 septembre" et "à manifester dans tous les cortèges aux côtés de toutes celles et de tous ceux qui refusent que la santé soit une variable d’ajustements financiers ayant pour conséquence d’aboutir au contraire des attentes de toutes et tous en termes de santé publique".
Le syndicat demande aux gestionnaires des centres de santé qui soutiennent le mouvement de planifier la fermeture complète de leurs centres de santé le 18 septembre, en reportant les soins non urgents et en ne maintenant que les activités relevant de la permanence des soins ou des prises en charge urgentes.
La sélection de la rédaction
Comptez vous fermer vos cabinets entre le 5 et le 15 janvier?
Claire FAUCHERY
Oui
Oui et il nous faut un mouvement fort, restons unis pour l'avenir de la profession, le devenir des plus jeunes qui ne s'installero... Lire plus