Alors que les taxis représentent 40% des remboursements de transport sanitaire, la Cnam négocie actuellement avec les fédérations pour tenter de réduire leurs tarifs.
L'accord-cadre qui devrait être signé la semaine prochaine entre la Cnam et les représentants des taxis devrait donner le ton des discussions qui vont bientôt s'ouvrir dans chaque département. Objectif : réduire la facture des transports sanitaires effectués par les taxis, qui a coûté 1.86 milliard d'euros à l'assurance maladie l'année dernière, soit 6.5% de plus qu'en 2016. D'après Les Echos, la Cnam aurait obtenu une hausse de 1.5 point du taux maximal de remise qui peut être octroyé au niveau local : dans les Bouches-du-Rhône, par exemple, il passerait de 15 à 16.5%. A Paris, où les dépenses de taxi ont bondi de 25% en un an, le taux de remise pourrait grimper jusqu'à 11%, contre 8% au maximum actuellement. Le projet d'accord-cadre prévoit également de désindexer les tarifs du transport sanitaire : les revalorisations de tarifs consenties chaque année par les préfectures ne s'appliqueraient plus au transport de malades. Le délai minimum pour obtenir le conventionnement pour le transport sanitaire après l'obtention d'une licence de taxi serait également allongé, passant de 2 à 3 ans. Enfin, si d'ici à 2022, le taux de croissance annuelle moyen des dépenses excède 4.5%, une clause de revoyure permettrait de renforcer les mesures d'économies. [avec LesEchos.fr]
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Francois Laissy
Non
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