Négos conventionnelles : la CSMF privilégie le dialogue à la "politique du chaos"

25/05/2023 Par Mathilde Gendron
Syndicalisme
Lors d’une conférence de presse, donnée ce mercredi 24 mai, le Dr Franck Devulder, président de la CSMF a dénoncé la “politique de chaos”, incitant les libéraux à la grève et aux déconventionnements. Il a également rappelé son engagement à rouvrir les prochaines négociations conventionnelles.  

  Après l’échec des négociations conventionnelles qui a abouti au réglement arbitral, le Dr Franck Devulder, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) a rappelé, lors d’une conférence de presse, ce mercredi 24 mai, sa volonté de rouvrir les négociations rapidement, en établissant “un véritable dialogue”. Dénonçant, ceux qui “n’ont de cesse d’appeler à la grève et au déconventionnement”, qu’il considère comme étant une “politique du chaos”.   le gastro-entéologue de Reims, si les négociations conventionnelles “ont échoué”, c'est tout d’abord à cause d’un “manque de moyens présent dès le départ” de la part de la Cnam, accompagné d’un “manque de confiance”, et d’une “absence de vraies négociations”. La CSMF a énuméré plusieurs propositions qui “tiennent compte de l’échec des précédentes négociations”, et qui permettent “d’envisager une issue positive”. Elles ont été budgétées au total à 2,36 milliards d’euros.  

 

 

Au sujet du calendrier, la CSMF n’a pas su donner de véritables réponses, mais a exclu l’hypothèse d’une réouverture des négociations avant l’été. Interrogé sur une éventuelle date concernant la lettre de cadrage, le président de la CSMF répondu “on n’a aucune idée précise du point de départ”. Mais pour que “cela se fasse bien”, le Dr Franck Devulder a déjà commencé à échanger avec d’autres syndicats pour se mettre d’accord sur des “mesures communes”. Concernant la consultation à 30 euros, le président de la CSMF sait que “c’est un objectif à atteindre rapidement” mais veut privilégier une progressivité. Par exemple, l’Assurance maladie nous dit, ‘on vous met la consultation à 28 euros, on voit dans six mois’. Six mois plus tard, ‘on passe à 29 euros’. Puis dix mois après, ‘on passe à 30 euros, sans vous mettre de contrainte’. Cela permettrait d’être organisé en nous donnant plus de moyens”, explique-t-il. 

Également au sujet de cette conférence de presse, la proposition de loi Valletoux, que le président de la CSMF dénonce vivement. L’association Médecins pour demain a prévu de se mobiliser contre ce texte le 9 juin prochain. Pourtant du même avis, le Dr Franck Devulder a indiqué qu’il ne suivra pas ce mouvement. “La loi va être discutée et les amendements vont arriver à partir du 12 juin, on verra après”, confie-t-il. Le gastro-entérologue assure tout de même sur le fait qu’“on ne peut pas pousser les médecins à s’installer où ils ne veulent pas”.  

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Claire FAUCHERY

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