Depuis le passage de trois à onze vaccins obligatoires chez les nourrissons, la couverture vaccinale est en nette amélioration, s'est félicité ce lundi le gouvernement à l'occasion d'un nouveau comité interministériel consacré à la santé.
Malgré les critiques qui avaient accompagné la mise en place de cette mesure, le passage de trois à onze vaccins obligatoires pour les bébés a permis une amélioration de la couverture vaccinale et une "meilleure protection contre les maladies infantiles", a indiqué ce lundi le gouvernement lors d'un comité interministériel consacré à la santé.
Dans le détail, 98,6% des enfants nés entre janvier et mai 2018 étaient couverts par le vaccin dit hexavalent à l'âge de sept mois, selon les premières estimations des autorités sanitaires. Ce pourcentage était de 93,1% avant l'extension de l'obligation vaccinale. Par ailleurs, la couverture vaccinale contre les infections à méningocoque C est, elle, estimée à 75,7% alors qu'elle n'était que de 39,3% pour la même période en 2017.
La couverture vaccinale "augmente aussi pour les enfants qui sont nés avant le 1er janvier, avant l'obligation, ce qui montre que les familles sont rassurées", avait déjà indiqué Agnès Buzyn interrogée par des parlementaires. "On voit également une augmentation du nombre d'enfants vaccinés pour des vaccins non obligatoires comme le HPV, on voit également une augmentation de la couverture vaccinale contre la grippe", avait ajouté la ministre. Le passage de 3 à 11 vaccins obligatoires a été voté dans le cadre du budget 2018 de la Sécurité sociale, face au constat d'une défiance d'une partie de la population envers les vaccins. [Avec AFP]
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