Covid : qui pourra encore bénéficier d'un arrêt de travail dérogatoire ?

01/09/2020 Par Sandy Bonin
Santé publique
Les ministres de la Santé et du Travail annoncent la reprise de l’activité des travailleurs à risque de formes graves de covid-19. En effet, le dispositif d’indemnisation dérogatoire en cas d’arrêt de travail prend fin, sauf pour les personnes particulièrement fragiles.
 

Les personnes vulnérables ayant été identifiées par le haut conseil de la santé publique comme étant à risque de formes graves de covid-19 ont été protégées depuis le début de la crise sanitaire, avec une possibilité d’arrêt de travail ou d’activité partielle sur la base d’un certificat d’isolement délivré par leur médecin. Ce dispositif prend fin au 1er septembre 2020, viennent d'annoncer conjointement Olivier Véran et Elisabeth Borne, comme le précise le décret n°2020-1098 du 29 août 2020.  En effet, le haut conseil de la santé publique a été saisi du sujet de la reprise de l’activité des personnes vulnérables, afin de concilier la protection de leur santé et leur maintien en emploi.

Ainsi, la reprise de l’activité des personnes vulnérables est préconisée dans des conditions sanitaires renforcées. Le télétravail est à privilégier. Lorsque le télétravail n’est pas possible, le travail présentiel doit être assorti de mesures de protection comme la mise à disposition d’un masque chirurgical par l’entreprise au travailleur, qui devra le porter sur les lieux de travail et dans les transports en commun, l'aménagement du poste de travail (bureau dédié ou limitation du risque avec un écran de protection par exemple). Toutefois, l’activité partielle et les arrêts de travail dérogatoires seront maintenus, sur prescription du médecin, pour les personnes atteintes de certaines pathologies* qui présentent un risque particulièrement élevé de formes graves de Covid.     *Cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie), être atteint d'une immunodépression congénitale ou acquise : médicamenteuse : chimiothérapie anti cancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ; infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 consécutive à une greffe d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ; liée à une hémopathie maligne en cours de traitement ; être âgé de 65 ans ou plus et avoir un diabète associé à une obésité ou des   complications micro ou macro vasculaires ; être dialysé ou présenter une insuffisance rénale chronique sévère.

Faut-il mettre fin à la possibilité pour un médecin retraité de prescrire pour lui-même ou pour ses proches ?

Didier Thiranos

Didier Thiranos

Oui

Le médecin retraité ayant toujours son diplôme et acteur d'une longue carrière, donc d'expérience doit pouvoir le faire . Sauf bie... Lire plus

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