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Un médecin suspendu après avoir révélé dans un livre avoir aidé des patients à mourir

Le Dr Didier Peillon, réanimateur en région lyonnaise, a été suspendu de ses fonctions après avoir révélé, dans un livre paru mercredi 10 septembre, s'être déjà abstenu de certains actes pour ne pas prolonger la vie de patients en fin de vie. 

16/09/2025 Par Chloé Subileau
Déontologie
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Mercredi 10 septembre, le Dr Didier Peillon, réanimateur et ancien chef d'un service des urgences, publiait Ces malades que nous aidons à mourir (City Editions). Dans cet ouvrage, le médecin, installé dans la région lyonnaise, raconte notamment comment il s'est abstenu de certains actes pour ne pas prolonger la vie de patients en fin de vie.

La parution de ce livre n'a pas manqué de faire réagir. Vendredi 12 septembre, le praticien de 64 ans a été suspendu de ces fonctions, "même s'il assure garder la bienveillance de sa direction", précisent nos confrères du Progrès.

Un signalement a également été réalisé auprès du procureur de la République.  Le conseil départemental de l'Ordre des médecins du Rhône a, lui, convoqué le médecin.

[avec Le Progrès]

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1 débatteur en ligne1 en ligne
Photo de profil de Georges FICHET
6,3 k points
Débatteur Passionné
Médecins (CNOM)
il y a 2 mois
Quand cessera cette hyprocrisie qui consiste à considérer que la vie c'est forcément bien et la mort forcément mal. Héritage de notre culture judéochrétienne ?J'ai assisté pendant quinze jours à l'agonie de ma sœur atteinte d'une maladie incurable (thrombose de la veine porte et de la veine mésentérique supérieure), qui, souffrant trop et ne pouvant plus rien faire, clouée au lit par ses douleurs, avait refusé tout soin curatif et demandé à être seulement sous soins palliatifs. Elle avait demandé aussi à bénéficier de l'aide à mourrir (nous étions au Québec), mais son état de conscience altéré par les fortes doses de morphine ne lui ont pas permis de bénéficier des entretiens psychologiques préalables prévus par la procédure légale. 15 jours de souffrances qui auraient pu être évitées si un médecin compatissant comme notre confrère s'était occupé d'elle ! Il faut bien se rendre compte que parfois, la vie peut être un enfer et la mort un apaisement.
Photo de profil de Jean-Stéphane HOUOT
503 points
Débatteur Passionné
Psychiatrie
il y a 3 mois
Bravo à ce confrère pour sa prise de position et à son exigence éthique quand il se retrouve seul avec une decision difficile à prendre au pied levé.... La Vérité par Guy Béart -1967 Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié D'abord on le tue Puis on s'habitue. On lui coupe la langue, on le dit fou à lier Après sans problèmes Parle le deuxième. Le premier qui dit la vérité Il doit être exécuté.
 
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