un médecin mis en examen suite à une vaccination

Un médecin mis en examen pour la mort d'un collégien qui a fait un malaise après avoir été vacciné

Un médecin a été mis en examen pour homicide involontaire ce mercredi 5 mars. En 2023, un collégien qu'il venait de vacciner contre le papillomavirus avait fait un malaise, entrainant une chute mortelle. 

07/03/2025 Par Sandy Bonin
un médecin mis en examen suite à une vaccination

Fin octobre 2023, un élève de 5e du collège Saint-Dominique à Saint-Herblain, près de Nantes (Loire-Atlantique), avait fait 15 minutes après avoir été vacciné un malaise puis une "chute lourde" qui avait provoqué un traumatisme crânien. Hospitalisé au CHU de Nantes, l'état de l'adolescent s'était dégradé les jours suivants et il était décédé. L'autopsie avait confirmé que "le décès du jeune homme (était) consécutif à un traumatisme crânio-cérébral".

Le parquet de Nantes avait alors ouvert une enquête pour homicide involontaire à l'encontre du médecin vaccinateur. Le juge d'instruction chargé de l'affaire "a estimé que la faute médicale commise caractérisait cette infraction", a précisé le procureur de la République Antoine Leroy. 

Le médecin "a été placé sous contrôle judiciaire, comme requis, avec l'interdiction d'entrer en contact avec les autres protagonistes du dossier", a ajouté Antoine Leroy.

[Avec AFP] 
 

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3 débatteurs en ligne3 en ligne
Photo de profil de TRISTAN DERYCKE
181 points
Incontournable
Gastro-entérologie et hépatologie
il y a 9 mois
Evidemment, il s'agit-là d'un drame épouvantable mais évoquer une faute caractérisée du médecin dans une telle occurrence interpelle. Le malaise de cet infortuné adolescent a eu lieu un quart d'heure après la vaccination et non pas au décours immédiat de celle-ci, l'imputabilité n'est donc pas certaine. En outre, si le malaise a occasionné une chute avec un trauma crânien sévère au point d'entraîner le décès, on imagine qu'il y a eu perte de connaissance brutale, syncopale. Certes, les réactions vagales sont parfois violentes, mais tout de même la recherche d'autres causes, au moins intriquées, que la vaccination, doivent, me semble-t-il, être recherchées. Quoi qu'il en soit, avec de telles mises en examen sous de tels chefs d'accusation, chaque acte risquant de les mener vers le tribunal, les médecins vont avoir de plus en plus de mal à exercer leur métier dans la sérénité. Pendant ce temps, des délinquants multirécidivistes ultra-violents ne prennent que des peines légères, parfois assorties d'un sursis.
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7 k points
Débatteur Passionné
Médecine générale
il y a 9 mois
Je dis ça sans connaitre l'histoire, mais c'est le ressenti que j'ai en lisant cette décision incroyable, que je prend pour de la bêtise digne du moyen-âge, politique du bouc émissaire et de la vengeance.. Le médecin seul aurait à assumer un rôle de vaccination de masse dans un lieu non médical voulu par le président M (souvent lui au début des histoires tragiques en médecine depuis qq années), assurer la surveillance, tout en vaccinant la masse, puis le retour en classe. Quelle responsabilité du laboratoire, du collège, ou simplement du président M qui a pris cette mesure bienpensante sans en spécifier l'organisation et l'aide au médecin?
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1 k points
Débatteur Passionné
Médecine physique et de réadaptation
il y a 9 mois
Le ton est donné, on trouvera toujours, dans toutes les morts, une raison de mettre en examen un médecin ou un soignant. Si on cherche, on trouve soit une erreur soit une omission, il n'y a plus d'espace pour l'inexplicable, le concours de circonstance... Malheureusement, il s'agit d'une tendance qui va se généraliser à l'ensemble des aspects de vie puisque le médecin semble maintenant devoir s'exposer sur tout​ (alimentation, logement, loisir, travail, amour ...) au travers de certificat ou des consultations open bar : "le medecin ma dit que ..."
 
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