Le vaccin anti-HPV "est sûr et efficace", affirme l'ANSM

L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a publié, ce mardi 25 février, un rapport complet sur les cas de pharmacovigilance déclarés entre janvier 2023 et juin 2024 à la suite du lancement de la campagne de vaccination anti-HPV dans les collèges.  

25/02/2025 Par Chloé Subileau
Gynécologie-Obstétrique Infectiologie

Depuis 2023, une campagne de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) est proposée dans les collèges, à destination des jeunes filles comme des garçons. Un dispositif de surveillance renforcée a été lancé dans le cadre de cette campagne, complétant celui déjà existant. "L'ensemble des données disponibles à ce jour confirment que le vaccin Gardasil 9 [utilisé pour cette campagne, NDLR] est sûr et efficace", rapporte ce mardi 25 février l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), dans un nouveau rapport.

La dernière analyse de l'agence publiée en octobre dernier, qui portait sur les cas observés de janvier à juin 2024, confirmait que "le profil de sécurité du vaccin [était] bien établi". "Aucun nouveau signal de sécurité n'[avait] été identifié" sur la période analysée, indiquait l'ANSM.

Le rapport publié ce mardi revient sur l'ensemble des données analysées. "Durant la période de janvier 2023 à juin 2024, aucun nouveau signal de sécurité n'a été identifié avec ce vaccin : cela signifie qu'aucun nouveau risque n'a été constaté en lien avec le vaccin", note l'agence du médicament.

Au total, entre janvier 2023 à juin 2024, 287 cas d’effets indésirables, dont 206 non graves ont été déclarés à la suite d’une vaccination contre les cancers HPV dans le cadre de la campagne vaccinale dans les collèges, précise ce rapport complet. "Les effets post-vaccinaux connus de Gardasil 9 sont principalement des réactions au site d’injection du vaccin (douleur à l’endroit de la piqûre, rougeur, douleur et/ou inflammation), des céphalées, de la fatigue, de la fièvre, des malaises voire pertes de connaissance brèves", rappelle l'ANSM.

Une prochaine synthèse, portant sur les cas de pharmacovigilance déclarés entre juillet et décembre 2024, doit être publiée au printemps 2025.  

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Claire FAUCHERY

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Débatteur Passionné
Médecine générale
il y a 9 mois
C’est un vaccin qui a prouvé son efficacité (> 95%) et son inocuité (totale). Il faut une politique, non pas opportuniste (au cas par cas) comme c’est en France, mais volontariste (à l’école) comme c’est le cas en Angleterre ou en Australie ar exemple Où la couverture vaccinale est > 96%. Les cancers oro-génitaux sont dramatiquement mortels dans la majorité des cas et la population concernée est extrêmement jeune. Cette vaccination devrait donc être obligatoire. Le seul obstacle est le relativisme des sceptiques et les anti-vax!
 
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