Alors qu'il faisait un infarctus, un homme de 32 ans a dû appeler trois fois le Samu avant une intervention. Aujourd'hui, il veut porter plainte. Les faits remontent à fin septembre. En fin de journée, Marc est seul chez lui, à Sète (Hérault). Il s'apprête à regarder un match de football, quand il ressent des douleurs dans la poitrine. Il appelle alors le 15. Au bout du fil, quelqu'un lui explique que c'est sans doute d'origine pulmonaire. Mais qu'on ne peut pas lui envoyer d'ambulance car elles sont toutes occupées. Une demi-heure plus tard, les douleurs s'intensifiant, il rappelle les urgences. La même personne décroche. Le patient explique qu'il a de plus en plus mal, qu'il a envie de vomir. Au bout du fil, on lui répond qu'il s'agit probablement d'une crise d'angoisse. Et qu'il n'y a toujours pas d'ambulance disponible.
"Les patients nous menacent de procès" : bienvenue dans l'enfer quotidien du centre 15
Le trentenaire décide alors d'aller chercher de l'aide chez sa voisine Elle appelle à son tour les secours, et tombe sur le même interlocuteur. Le ton monte, et une ambulance est finalement envoyée. En arrivant à l'hôpital, les médecins diagnostiquent un infarctus et transfèrent le patient vers le CHU de Montpellier. Aujourd'hui, le patient veut comprendre pourquoi il a dû appeler trois fois avant d'être secouru. Il compte déposer plainte contre X. La direction du CHU de Montpellier, dont dépend le SAMU 34, ne souhaite pas faire de commentaires pour l'instant. Mais elle affirme qu'elle est prête à recevoir le jeune homme pour lui donner des précisions sur les conditions de sa prise en charge. [Avec Francebleu.fr]
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Stephane Henri
Non
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