Ces médecins partageront leur temps entre un hôpital de l'AP-HP et des consultations dans un centre de santé, une MSP ou un cabinet libéral. Les postes seront financés pour leur partie hospitalière par l'ARS Île-de-France. Recrutés pour deux ans, ces médecins "pourront, en plus de leurs missions cliniques, participer à des activités d'enseignement et de recherche, y compris au sein de la structure partenaire de médecine de ville", souligne l'AP-HP dans un communiqué en date du 24 juillet. De quoi renforcer l'attractivité de l'Île-de-France, premier désert médical français. Vingt-trois postes de spécialistes sont ouverts. "Les projets retenus concernent 17 disciplines différentes, comme la dermatologie, l’endocrinologie, la gynécologie-obstétrique, l’hépato-gastro-entérologie, la neurologie, la pédiatrie, la psychiatrie, et la rhumatologie", précise l'institution. "Il s’agit de disciplines particulièrement confrontées au défi de la prise en charge de patients atteints de maladie chronique dont la qualité de la prise en charge dépend fortement d’une bonne articulation entre les professionnels de santé de ville et l’hôpital." Plusieurs des spécialistes exerceront à l'hôpital et en cabinet libéral. Les treize généralistes, en revanche, exerceront à la ville en maison ou centre de santé uniquement.
Emmanuel Macron avait promis le renfort de 400 médecins à exercice mixte dans les déserts dès cette année. C'est dans ce cadre que l'AP-HP vient d'annoncer la création de 36 postes de spécialistes et de généralistes à compter du 1er novembre.
L'interdiction des écrans chez les enfants de moins de 3 ans peut-elle être efficace?
Francois Laissy
Non
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