A mesure que les déserts médicaux s'étendent, les appels à la coercition à l'installation des médecins se multiplient. "L'impatience légitime est là", a concédé Emmanuel Macron. Mais pour le Président, ce serait "une réponse fallacieuse, de tribune". "Je l’ai dit de longue date, la contrainte unilatérale venant d’en haut peut faire plaisir à des élus, mais elle ne marchera pas", a affirmé le chef d'Etat, avant de mettre en garde les médecins : "si nous ne parvenons pas à organiser un système qui répond mieux aux besoins, le débat ressurgira". Et les médecins en sortiront perdants. Dans l'immédiat, pour faire face à l'urgence, le Président a annoncé le déploiement de 400 postes de médecins généralistes "à exercice partagé ville hôpital". Ces médecins (salariés des établissements hospitaliers ou des centres de santé?) seront envoyés dans les "territoires les plus fragiles". "Je fais le pari que cette mesure sera attractive." La ministre de la Santé conduira des négociations "dans les deux mois".
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable au rapatriement des Français partis étudier la médecine en Roumanie?
Blue Gyn
Non
Sans doute un peu âgé, et plus très vif, j'avoue avoir un peu buté sur le sens de la question. Le premier réflexe du vieux singe ... Lire plus