Mers-CoV2 : deux cas détectés en France
Deux cas d’infection par le Mers-CoV2 ont été détectés en France chez des personnes revenant d'un même voyage.
Deux cas d’infection par le Mers-CoV2 sont survenus en France chez des personnes qui venaient de participer à un même voyage dans la péninsule arabique. Ce coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers-CoV2) est endémique chez les dromadaires et les chauves-souris de cette région du monde, ainsi que de certaines régions d’Afrique. Il peut se transmettre à l’être humain par contact direct ou indirect (consommation de produits crus issus de l’animal ou contaminés par l’animal). Et une transmission interhumaine est possible bien que rare. Le temps d’incubation est de 5 à 15 jours.
Ces infections sont très rares en France puisque, jusqu’à maintenant, seuls deux cas avaient été recensés en 2013, chez un voyageur de retour de l’étranger, qui avait ensuite contaminé le patient qui partageait sa chambre d’hôpital.
Le diagnostic chez ces deux nouveaux cas a été suspecté devant des symptômes évocateurs – même s’ils sont peu spécifiques (fièvre, toux, difficultés à respirer, et parfois troubles gastro-intestinaux) – et leur voyage récent.
Limiter la contamination
Les personnes sont actuellement suivies à l’hôpital "par mesure de précaution", a précisé la ministre de la Santé, Stéphanie Rist. "Leur état est stable." Des mesures de gestion des risques ont été mises en place afin de limiter la contamination de l’entourage ainsi que des personnels soignants : "recherche des personnes contacts afin de leur proposer un suivi, gestes barrières, dépistage, isolement et conduite à tenir en cas d’apparition de symptômes, même modérés", détaille la ministre.
Mais, pour le moment, les autorités se montrent rassurantes, affirmant qu'"aucune chaîne de transmission secondaire n’est à ce stade identifiée sur le territoire national", même si les autres personnes qui participaient au voyage font l’objet d’un suivi renforcé.
Depuis 2012, 2 640 cas de Mers-CoV ont été recensés dans le monde.
Références :
D’après un communiqué du ministère de la Santé (4 décembre)
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