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Présence en cours, témoignages… Comment les patients vont participer aux études de médecine

Les modalités de participation des patients aux études de médecine ont été précisées dans un arrêté, paru le 5 février au Journal officiel.

10/02/2025 Par Chloé Subileau
Patients
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La place des patients dans le cursus des étudiants en médecine est désormais précisée. Un arrêté paru au Journal officiel le 5 février est, en effet, venu encadrer les modalités d'intégration de ces patients dans "les formations pratiques et théoriques" des carabins. En janvier 2024, un comité, piloté par la Direction générale de l'offre de soins (DGOS), avait publié un rapport sur cette évolution ; 23 recommandations avaient été dégagées. L'arrêté nouvellement publié s'inscrit dans la suite de ce rapport. 

 

Le texte précise ainsi que "la formation pratique et théorique peut faire appel à la participation de patients, en binôme avec un personnel enseignant". Leur intégration peut se faire lors de cours magistraux, d'enseignements dirigés, de témoignages, d'analyses de pratique, d'entretiens interprofessionnels, de simulations, ainsi que dans le cadre des examens cliniques objectifs et structurés (Ecos).  

Une participation limitée à certains sujets

"Les interventions des patients peuvent également s'inscrire dans le cadre des stages en accord avec le responsable de l'entité agréée comme terrain de stage", peut-on lire.  

"Les patients peuvent [aussi] participer à la conception de situations cliniques pour les examens cliniques objectifs et structurés, organisés par les universités", indique l'arrêté. Ils peuvent, en outre, participer à la construction d'enseignements, à leur animation et au contrôle des connaissances et des compétences des étudiants.  

Toutefois, les sujets sur lesquels les patients sont autorisés à participer à la formation se limitent à ceux sur "l'annonce diagnostique", "la relation médecin-malade", "l'éducation thérapeutique du patient", "le suivi des maladies chroniques", "la fin de vie" et "les dommages associés aux soins", précise le texte. 

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Débatteur Passionné
Médecins (CNOM)
il y a 10 mois
Ils vont avoir du mal à faire appelle à des anciens malades en fin de vie pour témoigner ! Trêve de plaisanterie, ce peut être une très bonne chose, car en matière de cancérologie par exemple, il faudrait apprendre à nos petits carabins mais aussi à de moins jeunes, qu'il y a certes l'art, mais surtout la manière, et qu'on peut-être major de l'internat, brillant à l'écrit comme à l'oral, mais le dernier des maladroits, voire des imbéciles, lors d'un entretien avec le patients. J'ai vu récemment deux patientes "démolies" par leurs entretiens avec des oncologues. Alors, si on peut éviter ce genre de bévues, tant mieux.
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Débatteur Passionné
Autre spécialité médicale
il y a 10 mois
Et Une réforme des études de médecine de plus, Une ! Alors on apprend le toucher rectal dans un mannequin en plastique, on passe des examens majeurs pour l'avenir (ECOS) sur des malades-acteurs mais on fait venir des patients en cours magistral ? A quoi servent les stages en hôpital ou chez le praticien ? si ce n'est à rencontrer des patients "en vrai". Pourquoi des patients-experts seulement dans les formations des médecins ? et pas des Sages-femmes, des kinés ou des IDE ? Seuls les étudiants en médecine doivent ils être les cobayes de tous les fantasmes et délires sur leur présumées incompétences ? Il parait qu'on veut monter le niveau de l'écrit de l'internat à 14, 5 /20 ? Le monde est-il devenu fou ? Pourquoi personne ne se révolte face à cette gabegie ?
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1,6 k points
Débatteur Passionné
il y a 10 mois
Si on choisit de bons sujets, on trouvera que certains patients, rompus à traiter leur pathologie, connaissent mieux leur sujet que leur généraliste... Donc une expérience de vie et d'humilité pour de futurs médecins. Mais choisissez bien... Écoutez aussi certains patients qui sont pour des traitements courts et minimalistes et qui "s'en sortent" parce qu'ils font ce qu'il faut "à côté". Il faut bien sûr éliminer certains sujets, je me souviendrais toute ma vie d'une patiente qui tout conclus dans ma tête n'avait mal qu'à sa machine à laver.... mais elle a été soulagée: elle a raconté son malheur.
 
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