"L’Assurance maladie regrette cette suspension des négociations alors que ces dernières se poursuivaient début 2023 de façon constructive lors d’un nouveau cycle de réunions bilatérales qui s’est tenu avec la totalité des syndicats de médecins la semaine dernière" [la semaine du 9 janvier, NDLR], indique-t-elle dans une réaction transmise à Egora vendredi soir. La veille, alors que se tenait un "groupe de travail technique" abordant notamment la question de la refonte de la Rosp, les six syndicats représentatifs des médecins libéraux avaient claqué la porte des négociations. Ils protestent contre l'absence de propositions tarifaires, contre les contraintes contenues dans le "contrat d'engagement territorial" proposé par la Cnam et contre la proposition de loi Rist votée à l'Assemblée nationale, qui instaure un accès direct aux paramédicaux. La Cnam assure qu'elle "reste disponible pour une reprise des discussions afin d’avancer sur la construction d’une convention médicale qui doit permettre de renforcer l’accès aux soins pour les patients et améliorer les conditions de travail des professionnels". De leur côté, MG France, la CSMF et le SML ont entamé une grève des gardes.
Dans une réaction transmise à Egora, la Caisse nationale d'Assurance maladie déplore la suspension des négociations de la future convention médicale, qui "se poursuivaient début 2023 de façon constructive". Jeudi, les syndicats représentatifs ont effet claqué la porte, dénonçant une accumulation de contraintes sans contreparties tarifaires claires.
