55% des patients "googlisent" leurs symptômes
Une étude OpinionWay* pour l'assurance MMA révèle que les Français cherchent souvent un premier niveau de réponse immédiat face à leurs symptômes. Ils sont 55% à "googliser" leurs symptômes et 31% à avoir recours à l'automédication.
Près d’un tiers des Français (31 %) privilégient l’automédication comme premier recours face à un problème de santé bénin, selon une étude OpinionWay, publiée mardi 9 septembre. À l’inverse, seuls 15 % déclarent avoir consulté un professionnel de santé, et 18 % n’ont rien entrepris, laissant le symptôme passer. Ce réflexe d’autonomie est particulièrement marqué chez les plus de 50 ans. Les plus jeunes s’orientent de leur côté vers les conseils de leur entourage ou la recherche d’informations en ligne.
Si 55% des Français déclarent consulter Internet pour s’informer sur leurs symptômes, ils se tournent en grande majorité vers des sites grand public ou institutionnels (Doctissimo, Ameli, HAS, ministère de la Santé...). Les outils d’auto-évaluation de symptômes restent encore peu utilisés : seuls 2 % des Français affirment y avoir déjà eu recours.
Les outils d'évaluation de symptômes grâce à l'intelligence artificielle suscitent un intérêt croissant, notamment chez les jeunes générations : 27% des 18-24 ans et 22% des 25-34 ans les ont déjà testés. Parmi eux, 86 % se disent satisfaits, dont un tiers très satisfaits.
Parmi les personnes n’ayant jamais testé ce type d’outils, 49 % se déclarent prêts à l’essayer. L’intérêt est particulièrement marqué chez les 25-34 ans (62%) et les CSP+ (57%). Les symptômes qu’ils aimeraient analyser en priorité sont le mal de gorge, la fatigue, les douleurs articulaires, les démangeaisons ou les maux de ventre. L'objectif serait ainsi d'obtenir un premier avis rapidement (56%) et d'éviter une consultation inutile (41%).
Toutefois, 52% des Français interrogés insistent sur leur préférence pour une consultation directe avec un professionnel de santé et 51% pointent la méfiance envers l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé.
*L'étude a été réalisée en juin 2025 auprès d’un échantillon représentatif de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle et de région de résidence.
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