Les pilotes et techniciens des hélicoptères du SAMU obtiennent une hausse de leurs salaires
Un accord a été trouvé entre les représentants des navigants HéliSMUR et les opérateurs de ces appareils. Il prévoit une hausse de salaires, en deux temps, pour les pilotes et les techniciens, a-t-on appris mercredi 30 juillet.
La situation se débloque pour les personnels navigants des HéliSMUR. Un accord a été trouvé avec les représentants de ces professionnels, qui menaçaient de faire grève, a-ton appris mercredi 30 juillet. Selon le cabinet du ministère de la Santé, l'accord signé entre le Syndicat national du personnel navigant de l'aéronautique civile (SNPNAC) – représentatif des navigants des HéliSMUR - et les opérateurs de ces appareils prévoit une revalorisation salariale de 12%, puis de 6% pour les pilotes. Les techniciens bénéficieront, eux, d'une première revalorisation de 2%, puis d'une seconde du même pourcentage. Le calendrier exact de ces revalorisations n'a pas été précisé.
Cet accord met ainsi fin au mouvement de grève prévu cet été par les personnels, qui réclamaient notamment une hausse de leurs salaires. Actuellement, ces revenus sont de "2 300 euros nets pour un pilote débutant pour un équivalent 35h, autour du Smic pour les copilotes et membres d'équipage techniques", indique l'AFP.
Des groupes de travail bientôt lancés
Pour rappel, les HéliSMUR servent à transporter en urgence des patients vers un hôpital lorsque les secours en ambulance prendraient trop de temps ou pour des transports entre hôpitaux. Des compagnies d'hélicoptères privées assurent ces missions pour le compte des hôpitaux, qui reçoivent ce budget des agences régionales de santé. Mais selon le SNPNAC, les "impayés" sont "colossaux". "Certains établissements hospitaliers doivent aux sous-traitants plusieurs millions d'euros", "mettant en péril leur viabilité", relevait-il dans un communiqué en avril.
Selon le syndicat, un investissement "de 50 millions d'euros, soit moins de 4% du budget total de l'ensemble des transports sanitaires français" est nécessaire pour "aligner les salaires sur la moyenne basse européenne et pérenniser ce service vital".
"Le ministère de la Santé lancera des groupes de travail avec la profession afin de rendre le modèle de transport aérien encore plus robuste et soutenable", a précisé mercredi le cabinet du ministère. De son côté, le ministre chargé de la Santé s'est félicité sur ses réseaux sociaux qu'un "engagement fort pour nos soignants" ait été pris. "Un dialogue constructif a permis un accord solide", a ajouté Yannick Neuder.
[avec AFP]
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