Les biologistes médicaux et la Cnam signent un nouvel accord pour "réduire les dépenses superflues"
En décembre dernier, les syndicats de biologistes médicaux et l'Assurance maladie ont signé un avenant conventionnel en vue, notamment, de maîtriser les dépenses de santé. Il acte une baisse de la lettre clé B d’un centime, entrée en vigueur le 15 janvier dernier.
Le 20 décembre dernier, les syndicats de biologistes médicaux (SLBC, Les BIOMED, SDB, SNMB) et l'Assurance maladie ont signé l'avenant 12 à la convention qui les lie. Cet avenant acte une baisse de la lettre clé B, sur laquelle les tarifs des biologistes sont indexés, d'un centime. Depuis le 15 janvier, les tarifs de la lettre clé B sont ainsi de 0,25 euro pour les départements métropolitains (contre 0,26 euro en 2023), de 0,31 euro pour la Guyane, la Réunion et Mayotte, et de 0,29 euro pour les Antilles.
La profession s'est en outre engagée dans le renforcement de la maîtrise médicalisée des dépenses grâce à une meilleure pertinence clinique des prescriptions de biologie médicale. "A titre d’exemple, pour le dosage de la vitamine D, dès janvier 2024, les délégués de l’Assurance maladie seront chargés de rappeler aux praticiens les indications cliniques de prescription prises en charge par l’Assurance maladie", a précisé le SNMB dans un communiqué. Au total, ces actions de maitrise médicalisée pourraient permettre de générer "40 millions d'euros" d'économies en année pleine.
Possibilité de vacciner
Cet avenant 12 officialise également un élargissement des missions des biologistes médicaux. Il permettra à tous les biologistes médicaux, médecins ou pharmaciens exerçant dans un laboratoire, de pratiquer certaines vaccinations dès le mois de juillet prochain, stipule un arrêté du 5 janvier publié au Journal officiel. En l'occurrence, la vaccination des personnes les plus exposées au virus de la grippe et les vaccins à prescription obligatoire "si la personne ne dispose pas d'une prescription préalable établie par un autre professionnel de santé". L'arrêté précise en outre les conditions de vaccination et les modalités de rémunération.
"Notre savoir-faire ainsi que notre réseau national de biologistes représentent des atouts précieux pour permettre aux patients qui le souhaitent de se faire vacciner au plus près de chez eux", a commenté le président du SNMB, le Dr Jean-Claude Azoulay, se réjouissant de cette décision.
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