Les faits se sont déroulés dans la nuit du lundi 16 août au mardi 17 août. Il est près de minuit lorsqu'un ou plusieurs individus s’introduisent dans le centre de vaccination de Saint-Orens-de-Gameville, brisant la porte d’entrée probablement "à l'aide de boules de pétanque", rapporte le quotidien local La Dépêche du Midi. Des tables et des chaises sont cassées, ainsi que deux écrans d’ordinateur, a indiqué à l’AFP la maire de la commune située près de Toulouse, Dominique Faure, précisant qu’il s’agit d’un acte de "vandalisme classique". Près de 500 flacons de vaccin sont également détruits, soit environ 3.000 doses, a confirmé l'édile à Egora.fr. Aucune inscription ou revendication n’a été découverte, a précisé la maire ajoutant que le système d’alarme de la structure ne s’était pas déclenché. Une plainte a été déposée et une enquête a été confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Toulouse et à la brigade des recherches de Villefranche-de-Lauragais, a ajouté le parquet de la ville rose. La maire de la commune espère que les activités du centre, où environ 700 personnes sont vaccinées chaque jour, pourront reprendre "avant la fin de la semaine".
Depuis plusieurs semaines, les actes de vandalisme se sont multipliés au rythme des mobilisations des anti-pass et antivax. Début août, les locaux de l’Ordre régional des infirmiers à Toulouse avaient également été dégradés. Des inscriptions anti-pass sanitaire avaient été taguées. Plus tôt, en juillet, un incendie volontaire avait détruit le chapiteau abritant le centre de vaccination d’Urrugne (Pyrénées-Atlantiques). [avec AFP et La Dépêche du Midi]
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