Près d’un tiers des internes souffrent de stress post-traumatique à cause du coronavirus
Déjà très sujets au stress et aux risques relatifs à leur santé mentale, une nouvelle étude* de l’interSyndicale nationale des internes (Isni) révèle que la crise Covid a accentué la détresse psychologique des internes. Pour cette étude, l’Isni s’est basée sur trois facteurs principaux : l’HADS pour détecter les symptômes d’anxiété et de trouble de l’humeur (symptôme dépressif) et l’IES-R (Échelle Revisitée d’Impact de l'Événement) pour les symptômes de stress post-traumatique. Sur leur échelle, le seuil de 8 indique une symptomatologie probable, de 11 un seuil certain.
Ainsi, 47% d’entre eux ont déclaré présenter des symptômes d’anxiété directement liés à l’épidémie. Le baromètre précise que près de 28% ont estimé leur anxiété entre “0 et 7”, 25% l’ont estimé entre “8 et 10” et enfin, 47% l’ont estimé supérieure à 11.
Plus inquiétant, 18% ont reconnu avoir des symptômes dépressifs (cauchemars, reviviscences, impressions de ne pas arriver à faire face, ne pas pouvoir en parler, irritabilité, colère, anxiété, tristesse, cite l’Isni) et 30% ont déclaré avoir des signes de stress post-traumatique.
Ce sont les internes en chirurgie et en médecine générale qui sont les plus touchés par...
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