Parce qu''aujourd'hui, il est difficile d'imposer aux médecins de s'installer quelque part", le député Modem Jean-Pierre Cubertafon avance une autre proposition : instaurer un tarif différentiel selon que le médecin exerce dans une zone médicalement dense ("zone 1"), ou dans une zone sous-dense ("zone 2"). Les médecins qui s'installeraient dans les déserts pourraient ainsi facturer 30 euros la consultation, le différentiel avec le tarif de base à 25 euros étant à la charge de la Sécurité sociale, pour ne pas imposer une "double peine" aux patients de ces territoires. "Il ne faut pas laisser croire aux habitants et aux élus que la solution sera réglée rapidement, a-t-il prévenu au micro de France Bleu Dordogne. Vous savez qu'on manque de médecins alors on aura encore 7 à 8 ans à souffrir." Mais ce double-tarif serait une solution palliative, en attendant que l'augmentation du numerus clausus produise ses effets en compensant les départs en retraite. La semaine dernière, 43 élus de la majorité avaient quant à eux plaidé pour une autre solution auprès du ministre de la Santé : le conventionnement sélectif. [avec Francebleu.fr]
Dans son rapport sur la ruralité remis au Premier ministre, le député de Dordogne Jean-Pierre Cubertafon (Modem) propose de mieux rémunérer les médecins qui s'installent dans les déserts médicaux.
Les négociations conventionnelles entre les médecins et l'Assurance maladie doivent-elles reprendre?
Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus