Le rendez-vous fixé ne lui convenait pas : un patient saccage le cabinet de SOS médecins à Beauvais
Les secrétaires de l'antenne SOS médecins de Beauvais ont été insultées et le cabinet dégradé par un patient mécontent. L'homme exigeait d'être reçu "immédiatement" pour une prolongation d'arrêt maladie. La structure a déposé plainte.
Les faits, relatés par l'antenne SOS médecins Beauvais sur sa page Facebook, se sont déroulés lundi 18 août, aux alentours de 11 heures. Un patient se présente sans rendez-vous au cabinet afin d'obtenir une prolongation de son arrêt de travail. Le personnel d'accueil lui propose un créneau dans la journée, à 14 heures précisément. "Ce qui est exceptionnel dans le contexte que l'on connaît actuellement", précise le président de l'antenne, le Dr Florent Jendrzejewski, à L'Observateur de Beauvais.
Mais ce rendez-vous ne semble visiblement pas convenir au patient, qui souhaitait être reçu "immédiatement", selon le généraliste interrogé par l'hebdomadaire. La situation dégénère très rapidement. "Devant ce refus, il s'est montré très vindicatif à l'égard de nos secrétaires en allant jusqu'à briser notre porte de sécurité", ajoute Florent Jendrzejewski à la radio ICI Picardie. Des faits que SOS médecins Beauvais juge "inqualifiables".
Une plainte a aussitôt été déposée par la structure. SOS médecins Beauvais précise sur les réseaux sociaux que "toute violence physique, verbale, menace ou dégradation envers nos médecins et notre équipe administrative fera systématiquement l'objet de poursuites judiciaires". Les patients agressifs et violents seront, en outre, interdits de consultation, prévient Florent Jendrzejewski.
Selon le président de SOS médecins Beauvais, ces situations se multiplient. "Etant donné que de nombreux patients n'ont plus de médecin traitant, ils se présentent avec de multiples problèmes et ils veulent qu'on règle tout immédiatement", indique Florent Jendrzejewski à France 3 Oise. "Les arrêts de travail notamment cristallisent de nombreuses tensions à cet égard. Les patients arrivent avec une idée préconçue sur le nombre de jours qu'il leur faut pour leur pathologie, alors que la réalité peut être tout autre", précise-t-il au micro d'ICI Picardie.
[avec L'Observateur de Beauvais, ICI Picardie et France 3 Oise]
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