25 nouveaux foyers épidémiques de coronavirus identifiés en France depuis le déconfinement

Dans une interview au Journal du Dimanche, Olivier Véran a annoncé que 25 nouveaux foyers de contamination ont émergé en France depuis le début du déconfinement. Mais le ministre s’est montré rassurant : “Le système mis en place pour tester, isoler et casser les chaînes de contamination est opérationnel”, affirme-t-il en précisant que vendredi 15 mai, le France était à “plus de 500.000 tests réalisés par jour”. Lundi 11 mai, alors que le déconfinement venait de débuter, trois mini-clusters avaient déjà été recensés.  

Les régions les plus touchées, d’après un listing réalisé par le ministère de la Santé sont les régions Auvergne-Rhône-Alpes, l’Île-de-France, l’Occitanie et les Pays-de-la-Loire, avec trois foyers chacune. Dans cette dernière région, un cluster se trouve notamment à l’hôpital de Saumur (Maine-et-Loire) où 24 personnes ont été infectées par le virus, relate le Courrier de l’Ouest.  

En Bretagne, le ministère a relevé deux foyers de contamination, le premier à l’hôpital de Lannion où jeudi 14 mai, le bilan était de 50 personnes testées positives, parmi lesquelles 27 professionnels de santé et 23 patients. Le second, dans un abattoir de Kerméné, près de Saint-Brieuc, où 69 personnes sont infectées. Un autre abattoir de la région Centre-Val de Loire est également considéré comme foyer d’infection à Fleury-les-Aubrais, où 34 salariés ont été infectés.  

Les régions Grand-Est, Bourgogne-Franche Comté et les Hauts de France comptabilisent deux foyers chacune. D’après le quotidien régional La Voix du Nord, la Hainaut serait l’un des foyers les plus actifs du Nord. Olivier Véran a également annoncé qu’un foyer de contamination avait été identifié en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), sans donner de plus de détails.  

Enfin, un dernier cluster a été identifié en Guyane, dans la ville de Saint-Georges de l'Oyapock, à la frontière brésilienne avec 64 patients testés positifs depuis le 17 mars.  

Inquiétude à Mayotte 

D’après Olivier Véran, si la procédure “tester-isoler-casser les chaînes de contamination”, est bien en place et permet de contenir les foyers épidémiques, il reste une inquiétude à Mayotte : “C’est le seul endroit où l’épidémie progresse malgré le confinement toujours en place là-bas”, affirme-t-il.  

[avec le Journal du Dimanche]