Infections à VRS : la sécurité des traitements préventifs confirmée
La sécurité des traitements préventifs des infections à VRS a été confirmée dans deux nouvelles études qui viennent d’être rendue publiques par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).
L’agence attire cependant l’attention des prescripteurs sur le risque d’erreur médicamenteuses liée à une confusion entre les vaccins réservés aux adultes et l’anticorps monoclonal réservé aux nourrissons.
Les deux types de traitements préventifs actuellement disponibles en France – à savoir les vaccins chez l’adulte Abrysvo (qui peut être administré chez la femme enceinte), Arexvy et mResvia, et l’anticorps monoclonal Beyfortus chez le nourrisson - ont été analysés.
"Les rapports de ces deux enquêtes portant sur l'année 2024 permettent de confirmer la sécurité de ces traitements préventifs", affirme ainsi l'autorité sanitaire dans un communiqué. En particulier, « les signaux potentiels qui avaient été identifiés dans le premier rapport 2023/2024 (syndrome grippal, baisse d’appétit, baisse du tonus musculaire et risque d’accident vasculaire cérébral chez le nourrisson) ne sont pas confirmés », précise l’ANSM.
En revanche, les deux rapports "mettent en avant un problème d'erreurs médicamenteuses, notamment entre les vaccins (Abrysvo/Arexvy) réservés aux adultes et l'anticorps monoclonal (Beyfortus) réservé aux nourrissons de moins de 24 mois", ajoute l'ANSM. Ainsi, le vaccin Abrysvo a été administré à 3 nourrissons, par erreur. Cependant "aucun effet indésirable associé" à cette confusion n'a été signalé, selon le communiqué.
Pour éviter ces erreurs d'administration, l'ANSM a mis au point une fiche d'information à destination des personnels de santé.
Outre Abrysvo (Pfizer), les vaccins Arexvy (GSK) et mResvia (Moderna) ciblent aussi les personnes âgées.
Une étude, publiée mi-novembre dans la revue Obstestrics and Gynecology avait, par ailleurs, déjà conclu à la sécurité du vaccin Abrysvo pour les futures mères et leurs foetus.
Enfin, l'agence européenne du médicament (EMA) a recommandé en septembre dernier la mise sur le marché d'un nouvel anticorps monoclonal contre le VRS, le clesrovimab (Enflonsia, MSD), chez les nouveau-nés et les nourrissons.
Références :
d’après un communiqué de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM, 27 novembre) et l’AFP
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