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Infections à VRS : 27% de vaccination par Abrysvo chez les femmes enceintes au cours de la première saison

Un peu plus d’une femme enceinte sur quatre éligible a été vaccinée par le vaccin Abrysvo contre les infections à VRS, d'après de premières estimations publiées par le groupement Epi-Phare

07/05/2025 Par Dre Marielle Ammouche
Pédiatrie
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Un peu plus d’une femme enceinte sur quatre éligible a été vaccinée par le vaccin Abrysvo contre les infections à VRS, selon de premières estimations qui viennent d’être publiées par le groupement Epi-Phare. Ainsi, au cours de cette première campagne, qui s’est déroulée du 15 septembre 2024 au 31 janvier 2025, 72 026 femmes ont été vaccinées sur les 264 471 éligibles (ayant atteint 32 à 36 SA), soit un taux de 27,2%. Mais ce taux montait à 45% parmi les femmes ayant un début présumé de grossesse en mai 2024.

L’étude souligne, en outre, de grandes disparités sur le plan géographique et social. Ainsi, les taux de vaccination standardisés sur l’âge variaient fortement d’un département à l’autre "avec un gradient Est-Ouest très marqué", soulignent les auteurs. Le département le plus vacciné était le Finistère (46,4%) ; tandis que le moins vacciné en métropole était les Alpes-de-Haute-Provence (8,7%).

Les femmes vaccinées avaient un âge légèrement plus élevé : la médiane d’âge était ainsi de 31,5 ans chez elles, contre 30,6 ans chez les non vaccinées.

Par ailleurs, le fait de résider dans une commune socialement favorisée ou avec un meilleur accès potentiel à un médecin généraliste influençait aussi positivement la vaccination ; à l’inverse du fait de bénéficier de la complémentaire sociale solidaire (C2S).

En revanche, la prévalence de comorbidités n’est pas apparue comme un facteur discriminant.

Enfin, l’étude a aussi permis de mesurer le taux de vaccination des autres vaccins pendant la grossesse. Ces taux étaient de 96,1% contre la coqueluche, 37,2% contre la grippe, et 11,1% contre le Covid chez les femmes vaccinées par Abrysvo. Et ils chutaient à  65,5%, 5,4% et 1,5% respectivement chez les non vaccinées.

Ces résultats "soulignent la nécessité de communiquer d’avantage auprès des femmes enceintes et des professionnels de santé lors de la prochaine campagne de vaccination 2025-2026", concluent les auteurs.

Références :

D’après Epi-Phare (7 mai)

Le report des revalorisations tarifaires du 1er juillet est-il une rupture du pacte conventionnel?

Olivier Perrin

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246 points
Médecine générale
il y a 1 mois
Quand ce vaccin sera-t-il enfin pris en charge par l'assurance maladie pour les patients de plus de 65 ans? Le VRS est responsable de nombreuse complications broncho-pulmonaires et d'hospitalisations
 
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