test

Endométriose : nouvelle étape franchie pour le test diagnostique salivaire

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans la mise à disposition du test diagnostique salivaire de l’endométriose, Endotest, pour les patients. La Haute Autorité de santé (HAS) vient, en effet d’émettre un avis favorable à sa prise en charge dans le cadre du forfait innovation. 

21/10/2024 Par Dre Marielle Ammouche
Gynécologie-Obstétrique
test

Ce forfait a été mis en place pour faciliter l’accès des patients à des technologies innovantes. Il permet à un industriel d’obtenir la prise en charge financière de sa technologie dès la mise en place de l’étude clinique, et donc avant l’établissement de la preuve formelle de son efficacité. Il s’adresse donc à des produits marqués par leur caractère innovant et la pertinence du protocole de l’étude clinique.

Le test salivaire Endotest entre dans ce cadre car il s’agit d’un test non invasif qui répond à un besoin médical non couvert. En effet, il permet de porter le diagnostic lorsque l’examen clinique en 1re intention et le bilan d’imagerie en 2e intention apparaissent discordants. Jusqu’à présent dans ce cas, une coelioscopie était généralement pratiquée, examen invasif et qui présente des risques.

Les premiers résultats cliniques ont été qualifiés d’« encourageants » par la HAS. Mais les données cliniques disponibles présentées en janvier dernier pour une première évaluation par cette autorité ont été considérées comme « insuffisantes pour conclure en particulier à un impact favorable dans la prise en charge des patientes ». En conséquence, la HAS avait proposé au fabricant le forfait innovation. Un protocole d’étude clinique suffisamment solide pour rentrer dans le dispositif a donc été élaboré. « Aujourd’hui, ces conditions étant remplies, la HAS se prononce en faveur d’une prise en charge financière dérogatoire d’Endotest dans le cadre du forfait innovation ».

Et l’étude mise en place permettra de « recueillir les données manquantes en vue d’une future évaluation pour une prise en charge de droit commun » ajoute la HAS.

Références :

Haute Autorité de Santé (18 octobre)

Approuvez-vous la décision de rendre obligatoire une prescription pour les médicaments anti-rhume à base de pseudoéphédrine ?

Frederic Limier

Frederic Limier

Oui

Il est grand temps de réaliser qu’un pharmacien n’a aucune compétence pour soigner, n’ayant, pendant ses études, jamais vu un mala... Lire plus

3 débatteurs en ligne3 en ligne





 
Vignette
Vignette

La sélection de la rédaction

Enquête Hôpital
Pourquoi le statut de PU-PH ne fait plus rêver les médecins
14/11/2024
9
La Revue du Praticien
Diabétologie
HbA1c : attention aux pièges !
06/12/2024
0
Concours pluripro
CPTS
Les CPTS, un "échec" à 1,5 milliard d'euros, calcule un syndicat de médecins dans un rapport à charge
27/11/2024
12
Podcast Histoire
"Elle aurait fait marcher un régiment" : écoutez l’histoire de Nicole Girard-Mangin, seule médecin française...
11/11/2024
0
Histoire
Un médecin dans les entrailles de Paris : l'étude inédite de Philippe Charlier dans les Catacombes
12/07/2024
1
Portrait
"On a parfois l’impression d’être moins écoutés que les étudiants en médecine" : les confidences du Doyen des...
23/10/2024
6