Quatrième année d'internat de médecine générale : les maîtres de stage réclament plus de moyens
Dans un communiqué publié ce 16 juin, le Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG), “se félicite que la grande majorité des recommandations [concernant le rapport sur la mise en place de la 4e année de médecine générale, NDLR] soient en adéquation avec [ses] propositions”. Mais, “les intentions, aussi louables soient elles, doivent bénéficier de moyens”, à la fois financiers et humains, avance le SNEMG.
Le syndicat rappelle le ratio enseignant/étudiants qui est de “1/60” dans la spécialité médecine générale. Or, “les autres spécialités médicales bénéficient d’un ratio de 1/3 à 1/8 !”, poursuit l'organisation. Il demande “un engagement sans faille pour renforcer les équipes d’enseignants associés et aussi de titulaires de Médecine Générale”. L’objectif à atteindre selon le syndicat : un ratio de 1/20 pour les enseignants de médecine générale à l'horizon 2026.
Concernant les maîtres de stage des universités, le rapport prévoit une augmentation allant jusqu’à 16 000 MSU (contre 13 000 actuellement), pour novembre 2026. C’est un objectif que partage le SNEMG, mais à condition qu’une “reprise immédiate des formations de nouveaux MSU” ait lieu, qui est aujourd’hui “en difficulté sans financement pérenne”. Le syndicat rappelle également “la nécessité d’impliquer les Départements universitaires de médecine générale (DUMG) de façon massive dans la réforme du 2e cycle”.
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