L'affaire Le Scouarnec, "une déflagration qui a ébranlé" l'Ordre : l'émotion du président Oustric auditionné par l'Assemblée
Une table ronde était organisée ce mardi 30 septembre au sein de la commission des affaires sociales de l'Assemblée au sujet de l'affaire Le Scouarnec. Le Dr Stéphane Oustric, nouveau président du Conseil national de l'Ordre des médecins, ainsi que la Dre Christine Louis-Vahdat, présidente de la section éthique et déontologie était auditionnés pour faire la lumière sur cette affaire.
Une table ronde était organisée ce mardi 30 septembre au sein de la commission des affaires sociales de l'Assemblée au sujet de l'affaire Le Scouarnec. Le Dr Stéphane Oustric, nouveau président du Conseil national de l'Ordre des médecins, ainsi que la Dre Christine Louis-Vahdat, présidente de la section éthique et déontologie, étaient auditionnés pour faire la lumière sur cette affaire.
"Le fait qu'un médecin, Joël Le Scouarnec, ait pu commettre dans l'exercice de ses fonctions (...) des faits d'une telle atrocité, sur un temps si long, si important, constitue une réelle déflagration qui a ébranlé durablement l'ensemble des médecins, au premier rang desquels l'Ordre des médecins", a déclaré, la voix teintée d'émotion, le président du Conseil national de l'ordre des médecins, Stéphane Oustric.
Une table ronde était organisée ce mardi 30 septembre au sein de la commission des affaires sociales de l'Assemblée pour faire la lumière sur cette affaire. "Le Cnom a exprimé ses profonds regrets que je réitère avec force. Cela a été l'occasion d'une profonde analyse et introspection de l'Ordre dans son ensemble", a insisté le Dr Oustric estimant que cette affaire est "la négation la plus totale de ce qui fait le sens d'un médecin".
"On veut de la transparence !", a résumé la Dre Christine Louis-Vahdat, présidente de la section éthique et déontologie de l'institution ordinale. "Nous avons des médecins inscrits à nos tableaux dont nous ne savons pas qu'ils ont une interdiction d'exercice, et qu'ils sont sous contrôle judiciaire", a-t-elle alerté, réclamant une remontée d'informations rapide et systématique dès la première condamnation en justice, de façon à permettre la radiation dans les meilleurs délais des agresseurs.
Relatant des cas d'agressions sexuelles de la part de certains médecins dont l'Ordre a été informé "par la presse", la directrice générale de l'offre de soins, Marie Daudé, a regretté ne pas disposer à ce jour "des outils nécessaires afin de permettre le risque zéro".
Le Cnom défend la mise en place d'une "attestation d'honorabilité", inspirée des secteurs de la petite enfance et de la protection de l'enfance, pour tous les médecins inscrits au tableau.
[Avec lcp.fr]
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