Le nombre de faits signalés a presque doublé: 523 en onze mois (de janvier à novembre), contre 303 pour toute l'année 2019, précise l'Ordre des pharmaciens dans un communiqué. Une hausse attribuée au "contexte épidémique inédit" et à "l'anxiété générale de la population, exacerbée durant le premier confinement". Cette période de mars à mai concentre d'ailleurs un tiers des agressions, essentiellement des injures, mais les vols ont aussi "explosé" au printemps, les masques et le gel hydroalcoolique étant parfois ciblés, même si "l'argent liquide reste le premier motif". L'Ile-de-France est de loin "la région la plus touchée", devant les Hauts-de-France et l'Occitanie, tandis que la situation à Mayotte est jugée "très préoccupante".
L'Ordre s'inquiète également pour les laboratoires de biologie médicale, dont les rares déclarations "ne permettent pas de rendre compte de la réalité du terrain", marquée par "une nette augmentation des agressions, injures et menaces" liées aux files d'attente pour les tests de dépistage du Covid-19. [Avec AFP]
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