“En raison de la réactivation de l’état d’urgence sanitaire à compter du 17 octobre sur tout le territoire, le gouvernement autorise à nouveau la prise en charge financière des téléconsultations par téléphone c’est-à-dire sans vidéotransmission”, signale un message de la Direction générale de l’offre de soins, qu’Egora a pu consulter. Un décret devrait également être publié dans les prochains jours. La mesure dérogatoire avait déjà été mise en place lors de la première vague et avait finalement pris fin le 10 juillet dernier. Elle s'appliquera uniquement aux “patients n'ayant pas accès à une connexion internet à haut débit ou très haut débit”. Mais aussi à ceux qui “bien qu’ayant un accès internet haut débit ou très haut [...] ne disposent pas d’un terminal permettant une vidéotransmission (ordinateur avec webcam, tablette, smartphone)” et se trouvent dans l'une des situations suivantes : patient présentant les symptômes de l'infection ou étant reconnu atteint du Covid-19, patient âgé de plus de 70 ans, patient en ALD, ou patiente enceinte. Dans son message, la DGOS appelle à encourager fortement le recours à la télésanté, alors que le nombre d’actes réalisés en téléconsultations a nettement diminué au mois de septembre, s'établissant à 160.000 actes par semaine, contre près d’un million en avril dernier, lors du pic de la première vague de l’épidémie. Les Agences régionales de santé sont, par ailleurs, invitées à “inciter les acteurs de l’offre de soins à privilégier de façon massive et rapide les prises en charge à distance” et à “accompagner l’équipement en outils de télésanté des professionnels”
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