En particulier la durée d’utilisation ne doit pas dépasser 5 jours, et la posologie doit être respectée. Des interactions médicamenteuses sont à rechercher, notamment l’existence d’autres traitements vasoconstricteurs ou des antalgiques (paracétamol ou ibuprofène) avec lesquels les vasoconstricteurs sont souvent associés. En outre, ils contre-indiqués chez l’enfant de moins de 15 ans, fortement déconseillés pendant toute la grossesse et ne doivent jamais être utilisés à partir de la fin du 5e mois de grossesse lorsqu’ils comportent de l’ibuprofène. Une forte baisse des ventes des vasoconstricteurs oraux (46%) a été observée entre l’hiver 2016-2017 et l’hiver 2019-2020, et même de 80% pour l’hiver 2020-2021 (-72% pour les vasoconstricteurs nasaux). Mais il faut relativiser ces données du fait de la pandémie de Covid.
A l’arrivée de l’hiver, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a souhaité rappeler les règles de bonne utilisation des médicaments vasoconstricteurs (oraux et nasaux) en traitement du rhume, des produits largement utilisés, et souvent sans ordonnance. Ils peuvent, en effet, être à l’origine d’effets indésirables rares mais potentiellement graves, tels que des infarctus du myocarde ou des accidents vasculaires cérébraux.
L'interdiction des écrans chez les enfants de moins de 3 ans peut-elle être efficace?
Francois Laissy
Non
Comment peut-on supprimer les écrans quand je vois que les enseignants donnent les devoirs par écran interposés parfois à des heur... Lire plus