Il était environ 19 h 45, vendredi soir, lorsqu'une patiente du centre de rééducation et d’ostéopathie de Boulogne-Billancourt (92) s'est retrouvée enfermée dans le cabinet. Elle a porté plainte pour négligence.
La porte du cabinet s’est refermée... alors qu’elle avait toujours son appareil de pressotherapie sur les jambes. "Je n’ai pas compris ce qui se passait, j’entendais des gens dire au revoir, souhaiter bon week-end... ", témoigne au Parisien Bahija, la patiente de 56 ans. "J’ai attendu. J’appelais Monsieur, Monsieur ! poursuit-elle. Il n’y avait plus de bruit, j’ai enlevé l’appareil, je me suis levée et j’ai vu que j’étais seule, enfermée." Elle téléphone alors à sa fille, qui prévient la police nationale. Vers 20h10, la gardienne de l’immeuble délivre enfin la patiente. Celle-ci souffrant d’une crise d’asthme causée par la panique a été conduite par les pompiers à l’hôpital Ambroise-Paré, à Boulogne, pour y subir des examens et recevoir des soins. "Elle avait 16 de tension", explique sa fille qui est parvenue à joindre le kiné dans la soirée, à son domicile "C’est moi qui lui ai appris qu’il avait oublié une patiente, s’étrangle-t-elle. Je lui ai dit que les conséquences auraient pu être plus graves, que c’était inadmissible." Le professionnel, qui exerce depuis 1996 à Boulogne-Billancourt, s'est dit "confus". "Je me suis excusé, j’ai pris des nouvelles... C’est la première fois que cela m’arrive en vingt ans, assure-t-il. D’habitude, je fais toujours le tour de mon cabinet, au moins pour vérifier les lumières, mais j’étais vraiment persuadé qu’il n’y avait plus personne". Il admet avoir "reçu un appel" qui l’a "un peu perturbé" juste avant son départ. Bahija a déposé plainte au commissariat pour négligence. [Avec leparisien.fr]
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