Débordée, l'association arrête les visites à domicile de patients âgés sans médecin traitant pour se recentrer sur les urgences.
La convention signée il y a trois ans avec la mairie de Sens était unique en France. Elle a permis à une centaine de personnes âgées souffrant de pathologies chroniques de retrouver un médecin traitant. Mais pour le président de SOS médecins à Sens, ce dispositif, aussi efficace soit-il, est devenu intenable. "J'aurais aimé un arrêt mais pas un arrêt comme çà. Un arrêt parce qu’il y aurait eu plein de médecins installés et donc plus personne sans médecin traitant", se désole le Dr Jean-Luc Dinet. "On essaye de maintenir un bateau à flot avec du bric et de broc, avec tout notre cœur mais on est dans une situation où tous les médecins généralistes de ville sont à bout de souffle, à flux tendu." Les cinq médecins de SOS également. "On fait tous le maximum et on ne voit pas le bout du tunnel. Il n'y a pas de nouveau médecin qui arrive donc on travaille pour essayer de se restructurer, poursuit le généraliste. Il y a de l'amertume et un peu de colère. SOS Médecins disait en 2001 attention 'on va droit dans le mur'. Rien n'a été fait et on est dans le mur." A Sens, dit-il, "la désertification médicale est digne du Sahara". Les quelques 26.000 habitants reposent sur 24 médecins généralistes. "Mais il y a là tellement de gens qui sont sans médecin traitant que nous étions submergés de demandes, on était obligé de refuser et on s'est trouvé dans une situation éthique très compliquée." SOS médecins va donc se recentrer sur l'urgence, mais continuera de travailler avec le centre communal d'action sociale. [avec Francebleu.fr]
L'interdiction des écrans chez les enfants de moins de 3 ans peut-elle être efficace?
Francois Laissy
Non
Comment peut-on supprimer les écrans quand je vois que les enseignants donnent les devoirs par écran interposés parfois à des heur... Lire plus