C’est une journaliste de France 2 qui a prévenu le groupe hospitalier de la circulation de faux certificats de vaccination présentant son en-tête. Dans le cadre d’un reportage, elle avait réussi à se procurer ce document auprès d’un faussaire, pour la somme de 350 euros.
“Je ne connais pas du tout l’ampleur du phénomène, mais on peut imaginer que ce type de document a été largement diffusé, a réagi Frédéric Leyet, directeur du groupe hospitalier Saint-Vincent. On ne peut l’accepter”, sanctionne-t-il, faisant savoir qu’une plainte pour faux et usage de faux, recel, falsification de documents médicaux, a été déposée.
Une falsification facilement repérable
Le groupe a néanmoins souligné les précautions prises dans l’élaboration des certificats de vaccination : en plus des QR codes générés par l’Assurance maladie, le groupe a passé une “commande spéciale” auprès d’un imprimeur afin de disposer de feuilles de papier présentant un filigrane. Le document n’étant “ni photocopiable ni reproductible facilement. Il est donc très facile de repérer un faux certificat présentant notre en-tête”, a déclaré Frédéric Leyet.
Le groupe hospitalier a indiqué collaborer avec l’ARS, la préfecture et les services de police “afin de faire cesser au plus vite ces malversations, d’appréhender les auteurs, les receleurs et les utilisateurs de la fraude”.
[Avec AFP]
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