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Vaccination anti-HPV : le Gardasil confirmé comme sûr

Le vaccin Gardasil 9, utilisé pour la campagne de vaccination contre les infections à HPV dans les collèges, reste "sûr", indique l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui publie une nouvelle synthèse des cas de pharmacovigilance déclarés entre le 1er juillet et le 31 décembre 2024. 

21/08/2025 Par Louise Claereboudt
Gynécologie-Obstétrique Cancérologie
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Depuis la mise en place de la campagne de vaccination contre les infections à papillomavirus humains dans les collèges, à l'automne 2023, l'ANSM opère une surveillance renforcée du vaccin Gardasil 9. L'agence sanitaire vient de publier, dans ce cadre, une nouvelle synthèse des cas de pharmacovigilance déclarés entre le 1er juillet et le 31 décembre 2024.

Comme lors de la période précédente (janvier 2023-juin 2024), "aucun nouveau signal de sécurité n'a été identifié : aucun nouveau risque n'a été mis en évidence", indique l'ANSM dans un communiqué de presse diffusé ce mercredi 21 août. "L'ensemble des données disponibles confirme que le vaccin est sûr", affirme l'agence.

De juillet à décembre 2024, 208 cas d'effets indésirables ont été déclarés à la suite d'une vaccination contre les infections à HPV, dont 55 cas dans le cadre de la campagne menée dans les collèges. Sur ces 208 cas, 166 cas ont été classés comme non graves et 42 cas ont été classés comme graves. Aucun décès n'a toutefois été enregistré, et aucun pronostic vital n'a été engagé. 

L'âge moyen des cas graves collectés par les centres régionaux de pharmacovigilance (22 cas) était de 13,1 ans. 

"Les cas graves remontés durant la période sont principalement des consultations aux urgences ou hospitalisations suite à des céphalées ou douleurs abdominales, spontanément résolutives" mais aussi des malaises, dont "8 cas de malaise ayant entraîné une hospitalisation", précise l'ANSM à l'AFP.

Les effets connus déclarés après une vaccination avec Gardasil 9 sont "principalement des réactions au site d'injection du vaccin (douleur à l'endroit de la piqûre, rougeur, douleur et/ou inflammation), des céphalées, de la fatigue, de la fièvre, des malaises voire des pertes de connaissance brèves", rappelle l'agence sanitaire dans son communiqué. "Ces réactions apparaissent peu après la vaccination et disparaissent rapidement."

Les données de sécurité recueillies au cours du second semestre 2024 sont "largement conformes à ce qui est attendu pour ce vaccin", conclut l'ANSM. La prochaine synthèse est attendue pour "fin 2025". Elle portera sur les cas déclarés entre le 1er janvier 2025 et le 30 juin 2025. 

Références :

Communiqué de presse de l'ANSM du 21 août 2025. Avec AFP. 

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