De nom scientifique Mitragyna speciosa, le kratom se présente sous de multiples formes : feuilles broyées, poudres, extraits secs ou liquides, résines, plus ou moins concentrés, majoritairement consommés par voie orale. Il est généralement obtenu via Internet ; les consommateurs étant principalement des trentenaires. Ses effets sont liés aux alcaloïdes qu’il contient, et notamment la mitragynine et la 7-hydroxymitragynine qui agissent sur les récepteurs de la morphine. En conséquence le kratom entraine dépendance, syndrome de sevrage, anorexie, perte de poids, et peut être à l’origine de décompensation psychotique et d’hépatite toxique. Une enquête de pharmacovigilance française récente montre que sa consommation est en augmentation, ainsi que les intoxications (14 cas depuis 2016). Un décès a même été recensé en France, dans un contexte de polyconsommation. C’est pourquoi, « compte-tenu des risques graves pour la santé publique liés à la consommation de cette plante », l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a décidé d’inscrire le kratom, la mitragynine et la 7-hydroxymitragynine sur la liste des substances psychotropes. Leur détention et leur achat sont donc interdits.
Il est désormais interdit d’acheter et de posséder du kratom. Cette plante provient d’Asie du Sud-Est et possède des effets psychoactifs à l’origine de plusieurs dizaines de morts aux Etats-Unis.
Les négociations conventionnelles entre les médecins et l'Assurance maladie doivent-elles reprendre?
Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus