Ainsi, en semaine 38, « la circulation du Sars-CoV-2 restait intense même si l’augmentation du nombre de cas était moins marquée », résume SPF. Le taux d’incidence atteint 358 pour 100 000 habitants, en hausse de 22% par rapport à la semaine précédente. Mais cette hausse est légèrement moins marquée et le R effectif est aussi en baisse : 1,26 contre 1,37. Les experts restent cependant très prudents et affirment que ce léger infléchissement ne peut encore être interprété comme le signe d’une vague de moindre ampleur. Par ailleurs, les indicateurs hospitaliers sont aussi en hausse, avec 2820 hospitalisations (+21%), 277 nouvelles admissions en réa (16%) ; et 173 décès (+5%). A noter qu’en Outre-mer, le taux d’incidence est en baisse sur l’ensemble des territoires. Toutes les classes d’âge sont concernées, avec une hausse plus marquée chez les plus de 50 ans. Chez les enfants et adolescents, la circulation est en augmentation chez les 11 ans et plus, mais en diminution chez les plus jeunes. L’incidence la plus élevée (479 / 100 000) était observée chez les 11-14 ans. Le nombre d’hospitalisations pour Covid est en légère hausse. En outre, depuis le début de l’épidémie, 1 074 cas de syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique secondaire au Covid (Pims) ont été rapportés, principalement chez des enfants âgés de 3 à 11 ans. SPF précise que « la vague de Covid-19 survenue pendant l’été 2022, majoritairement causée par le sous-lignage BA.5 d’Omicron, a été suivie d’un faible nombre de cas de Pims : quatre cas sont survenus depuis le début du mois d’août ». Sur le plan virologique, le sous-lignage d’Omicron BA.5 reste omniprésent avec 91% des séquences (8% de BA.4). Et les experts ont précisé qu’actuellement, aucun nouveau variant ne nécessite une surveillance renforcée et un intérêt particulier. Dans ce contexte d’accélération de la circulation virale, SPF rappelle l’importance des mesures préventives et en particulier de la vaccination qui reste insuffisante chez les personnes à risque, avec seulement 48,3% de 2 ème rappel chez les plus de 80 ans éligibles, et 34,8 % des 60-79 ans éligibles. La campagne pour le rappel complémentaire doit commencer le 3 octobre.
La sélection de la rédaction
Faut-il octroyer plus d'autonomie aux infirmières ?
Angélique Zecchi-Cabanes
Oui
Pourquoi pas? À partir du moment où elles ont la responsabilité totale de ce qu’elles font et que les médecins généralistes n’ont ... Lire plus