Afin de présenter une revue complète de l’association entre les mesures du poids, du tour de taille et de la masse adipeuse avec le risque de diabète de type 2, une équipe iranienne a mené une revue systématique et une méta-analyse dose/réponse des études de cohorte analysant ces paramètres dans la population générale adulte. Ils ont identifié 216 études de cohorte portant sur 2.3 millions de sujets ayant un diabète de type 2 (DT2), parmi 26 millions de participants. Le risque relatif de DT2 était de 1.72 (IC 95 % = 1.65 à 1.80 ; 182 études) pour chaque augmentation de 5 unités de l’IMC, il était de 1.61 (1.52 à 1.70 ; 78 études) pour chaque augmentation de 10 cm du tour de taille, de 1.63 (1.5 à 1.78 ; 34 études) pour chaque augmentation de 0.1 unité du rapport taille/hanche, de 1.73 (1.51 à 1.98 ; 25 études) pour chaque augmentation de 0.1 unité du rapport tour de taille/taille, de 1.42 (1.27 à 1.58 ; 9 études) pour chaque augmentation de 1 unité de l’index d’adiposité viscérale, de 2.05 (1.41 à 2.98 ; 6 études) pour chaque augmentation de 10 % du pourcentage de masse grasse, de 1.09 (1.05 à 1.13 ; 5 études) pour chaque augmentation de 0.05 unité de l’indice de forme corporelle, de 2.55 (1.59 à 4.10 ; 4 études) pour chaque augmentation de 10 % de l’index d’adiposité corporelle et de 1.11 (0.98 à 1.27 ; 14 études) pour chaque augmentation du tour de hanche de 10 cm. Une association linéaire positive forte a été trouvée entre l’IMC et le risque de diabète de type 2. Une association positive linéaire ou monotone a aussi été trouvée dans toutes les régions et les ethnies sans déviation nette de la linéarité à un seuil spécifique. Les indices d’adiposité centrale, indépendamment de l’adiposité globale étaient aussi associés de manière linéaire ou monotone avec le risque de diabète de type 2. Une association positive linéaire ou monotone était aussi trouvée pour la masse grasse totale ou viscérale même si le nombre d’études était faible. En conclusion, un indice de masse corporelle supérieur est associé à un risque supérieur de développer un diabète de type 2. Un tour de taille supérieur, indépendamment de l’adiposité globale, est fortement et linéairement associé au risque de diabète de type 2.
La sélection de la rédaction
Faut-il mettre fin à la possibilité pour un médecin retraité de prescrire pour lui-même ou pour ses proches ?
Didier Thiranos
Oui
Le médecin retraité ayant toujours son diplôme et acteur d'une longue carrière, donc d'expérience doit pouvoir le faire . Sauf bie... Lire plus