Une enquête pour améliorer le logement des internes en médecine générale d’Île-de-France 

11/05/2022 Par Marion Jort
Le syndicat représentatif parisien des internes de médecine générale a décidé de lancer une grande consultation à destination des futurs généralistes franciliens afin de savoir s’ils seraient intéressés par le développement de logements ambulatoires dans les territoires reculés de la région. 

 

Le temps de trajet pour se rendre à son lieu de travail ou de stage étant un important facteur de risques psycho-sociaux, le syndicat représentatif parisien des internes de médecine générale (SRP-IMG) a décidé de s’emparer de la question.  

Le syndicat a ainsi créé un grand questionnaire à destination des internes en stage chez un médecin généraliste ou des médecins thésés depuis moins d’un an, afin de connaître leurs pratiques et les problèmes qu’ils peuvent rencontrer sur les questions du logement et du temps de transport. “On constate que 75% des internes vivent à Paris intramuros. Mais aussi que les principaux départements de médecine générale proposent des stages externalisés et donc dans tout le territoire d’Île-de-France. En parallèle, on sait que l’accessibilité aux stages est compliquée dès que le temps de trajet est supérieur à 1h/1h30”, détaille Charles Sfeir, chargé de mission au sein du pôle social et logement.  

Le SRP-IMG interroge notamment les futurs généralistes franciliens sur leurs moyens de locomotion, les motivations qui ont poussé les internes à choisir la région, leur temps de trajet quotidien, où ils vivent et leurs difficultés à trouver un logement, par exemple. Mais le syndicat souhaite aussi savoir si les stages chez le praticien se font en zone sous-dense ou si les carabins savaient qu’une indemnité supplémentaire existait dans ce cas. Il s’interroge ensuite sur les critères qui ont poussé les étudiants en médecine à choisir tel ou tel stage (localisation, type de structure, patientèle). “Ce questionnaire permet de corréler le choix de l’université, le lieu d’habitation et le type d’habitation de l’interne”, résume Charles Sfeir.  

L’objectif final est de déterminer si les internes en médecine générale franciliens seraient intéressés par le développement de logements ambulatoires. “Et si c’est le cas, où ce serait le plus intéressant de développer ces hébergements territoriaux pour les étudiants en santé”, précise-t-il.  

 

Tous les internes en médecine d’Île-de-France en stage chez le praticien en première année, en Saspas ou les médecins thésés depuis moins d’un an sont invités à participer à l’enquête, qui est ouverte jusqu’à fin mai, en cliquant ici. Les résultats seront dévoilés à la rentrée.  

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