
Fausse prépa médecine "Hippocrate" : un an de prison ferme pour le fondateur
Le fondateur de la fausse prépa aux études de médecine "Hippocrate" a été condamné, lundi 28 avril, à quatre ans de prison, dont un ferme, par le tribunal correctionnel de Paris. Il était notamment poursuivi pour escroquerie et travail dissimulé.

Le fondateur de la fausse classe préparatoire aux études de médecine "Hippocrate" a été condamné, lundi 28 avril, à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Paris pour escroquerie et travail dissimulé. Samy N., âgé de 25 ans, a en effet été condamné à quatre ans de prison dont trois avec sursis, la partie ferme d'un an sera purgée en détention à domicile sous surveillance électronique.
Le parquet avait requis une peine de 30 mois d'emprisonnement, dont 24 mois ferme, avec un mandat de dépôt à l'encontre du fondateur d'Hippocrate.
Ce dernier a, par ailleurs; été condamné à une peine d'inéligibilité de cinq ans, et à une interdiction de gérer une entreprise pendant dix ans car "vous ne connaissez rien à la gestion des entreprises même si vous pensez le contraire", a asséné la présidente au jeune homme, rapporte l'AFP.
Concernant le préjudice financier de la centaine de parties civiles, le prévenu a été condamné à rembourser à chacun les frais d'inscription (entre 4 000 et 6 000 euros). Il devra aussi verser 1 000 euros par étudiant et 500 euros à leurs parents pour le préjudice moral.
Deux autres personnes étaient jugées dans cette affaire. Manager d'une équipe de commerciaux de la prépa, un homme de 31 ans, poursuivi pour complicité d'escroquerie, a été reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Paris qui l'a condamné à une peine d'un an de prison avec sursis. Le troisième prévenu, âgé de 27 ans, a lui été relaxé.
Dans cette affaire, des dizaines d'étudiants et leurs familles avaient été floués après l'ouverture, en novembre 2020 par Samy N., de la prépa aux études de médecine "Hippocrate". Ils avaient versé plusieurs milliers d'euros chacun pour s'inscrire à cette formation, présentée comme "innovante", sans qu'elle n'ait jamais lieu.
[avec AFP]
La sélection de la rédaction
Après l'angine et la cystite, faut-il autoriser les pharmaciens à prendre en charge davantage de pathologies "simples"?
François Pl
Non
Petit extrait d'une interview du Dr C. Recchia : "avoir une angine en hiver est presque devenu… banal. Pourtant, comme l’explique... Lire plus