Bizutage en médecine à Toulouse : "Des faits d’une gravité inacceptable", condamne l’Anemf
Alors que trois étudiants en médecine ont été hospitalisés d’urgence après un bizutage pourtant interdit, l’Association nationale de étudiants en médecine de France condamne les faits.
« Tolérance zéro face au bizutage » écrit l’Anemf dans un communiqué, après une nuit de bizutage à Toulouse le 24 septembre dernier. « Des faits d’une gravité inacceptable ont eu lieu », condamne l’association.
« Les éléments portés à notre connaissance indiquent que la situation évoquée a été menée en dehors de tout cadre associatif et institutionnel. Cet évènement nous rappelle collectivement la nécessité de redoubler d’efforts pour éradiquer ces pratiques en mobilisant l’ensemble des acteurs de la vie étudiante », écrit l’Anemf dans un communiqué.
L’association étudiante tient à apporter son « plein soutien aux victimes de bizutage, qu’elles soient étudiantes en médecine ou non ».
Le bizutage est un délit puni par la loi de 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. Le 24 septembre, une cinquantaine d’étudiants en deuxième année de médecine ont été lâchés en foret, de nuit en sous-vêtements. Plusieurs se sont perdus. Trois ont été hospitalisés en urgence.
La sélection de la rédaction
Serez-vous prêt à recouvrir les franchises médicales ?
FRANCOISE DEFRENE
Non
Qu'on puisse seulement avoir l'idée de nous transformer en percepteurs dépasse mon entendement... Quel mépris ! Et c'est parti... Lire plus