Impôts des retraités, suppression de niches fiscales… Les pistes pour financer la nouvelle branche autonomie
Objectif : trouver 1 milliard d'euros en 2021, 6 milliards d'euros d'ici à 2024 et 9.2 milliards au total en 2030. Un peu plus de deux mois après la création par la loi d'une 5e branche de la Sécu dédiée au risque dépendance, Laurent Vachey, inspecteur général des finances et ancien directeur de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) vient de rendre son rapport, fruit de concertations, aux ministres Olivier Véran (Santé) et Brigitte Bourguignon (Autonomie). Consulté avant sa présentation au Parlement par nos confrères du Figaro, le rapport explore les "sources de financement à mobiliser prioritairement", sans aucun tabou : création d'une deuxième journée de solidarité, alignement de la CSG des retraités aisés (8.3%) sur celle des actifs (9.2%), réduction de moitié de l'abattement sur l'impôt sur le revenu dont bénéficient les retraités (5% au lieu de 10%, comme les actifs), rabotage des niches fiscales pour l'emploi d'une personne à domicile ou encore réforme des droits de succession. Les débats du futur PLFSS s'annoncent houleux. [avec LeFigaro.fr]
La sélection de la rédaction
Faut-il octroyer plus d'autonomie aux infirmières ?
Angélique Zecchi-Cabanes
Oui
Pourquoi pas? À partir du moment où elles ont la responsabilité totale de ce qu’elles font et que les médecins généralistes n’ont ... Lire plus