Un radiologue alerte sur un cluster caché de coronavirus à Colmar… dès le mois de novembre
Le 16 novembre, le Dr Shmitt, radiologue et chef de service d’imageries médicales de l’hôpital Albert-Schweitzer de Colmar, observe sur un scanner “un cas d’embolie pulmonaire”. Marianne révèle que depuis, avec deux de ses collègues, il a isolé trente cas de coronavirus entre la mi-novembre et le mois de février, à Colmar. Une période, souligne le journal, où le coronavirus n’était pas supposé être arrivé en Europe, encore moins en France. Le radiologue alerte aussi sur la mort, en janvier, d'un homme qui aurait contracté les symptômes du virus. Mais les autorités n’auraient pas fait le rapprochement.
Il explique qu’à l’examen du scanner il observe des “tâches grises bilatérales en périphérie des poumons, c'est typique Covid” et des “lésions en verre dépoli” sur les radios, qui ne sont pas rencontrées pour la grippe saisonnière. Après ces constatations, le Dr Shmitt a décidé de faire valider tous les “cas typiques” isolés par deux autres collègues, en leur cachant les dates. “Je viens de faire la période du 14 octobre à la fin d'octobre. Je n'ai rien trouvé. A la limite, ça me rassure. Je vais remonter jusqu'en septembre”, confie-t-il à Marianne. En ville, les médecins généralistes aussi font part de leurs suspicions. "Oui, ici, à Colmar, on a eu des grippes très atypiques cet hiver”, affirme par exemple l’un d’entre eux.
La faute… à une émission de télé
Parmi les patients, tous recontactés par le médecin, aucun n’était en provenance de Chine ni de Wuhan, épicentre de l’épidémie. Mais une autre piste est à explorer pour expliquer la naissance de ce foyer…
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