Meurtre d'une infirmière libérale dans le Loiret : un second corps découvert

23/10/2019 Par Marion Jort
Faits divers / Justice
Une infirmière libérale a été retrouvée morte sur le bas-côté d’une route lundi 21 octobre, près de Montargis (Loiret), poignardée à plusieurs reprises. Les enquêteurs ont également retrouvé le corps sans vie d’un de ses patients, les mains tranchées.

  C’est une énigme macabre qui n’a toujours pas été résolue. Après la découverte du corps sans vie, les mains liées par des câbles électriques, d’une infirmière libérale de 42 ans par des passants sur le bas-côté d’une route dans la commune de Pannes près de Montargis (Loiret) lundi 21 octobre, l’un de ses patients a également été retrouvé mort à son domicile par les enquêteurs. Selon Le Parisien, l’octogénaire était allongé dans son lit, en position perpendiculaire, recouvert par des couettes. Il serait mort à la suite de plusieurs coups de poings. Son visage et son cou présentaient de nombreux hématomes. D’après une autopsie réalisée mardi 22 octobre, l’infirmière libérale aurait succombé à de multiples coups portés à l’arme blanche au niveau du cou, du visage et du thorax. Un meurtre assurément lié à celui de son patient, a affirmé le ^procureur de la République d’Orléans au cours d’une conférence de presse. Un élastique ainsi qu’une broche de l’infirmière, cassée, ont été retrouvés au domicile du retraité.   Le corps retrouvé avec les deux mains tranchées Détail sordide dévoilé par le Procureur, l’homme a également subi une amputation des deux mains au niveau des poignets, probablement post-mortem. A l’heure actuelle, les deux membres n’ont pas été retrouvés. Les premières investigations démontrent que l’infirmière n’aurait pas été tuée dans le pavillon, le ou les meurtriers l’auraient embarquée dans son véhicule, retrouvé quelques heures plus tard à proximité de son corps. Le Procureur a également assuré au cours de la conférence de presse que toutes les pistes sont pour l’instant envisagées, mais l’une des hypothèses les plus probables est que l'infirmière aurait assisté à une scène à laquelle elle n’aurait pas dû. La section de recherche d’Orléans a été saisie de l’affaire pour ce double meurtre. [Avec Le Parisien]

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Claire FAUCHERY

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