"Hôpital en galère, soignants en colère" : les blouses blanches ne lâchent rien [PHOTOS]
"Hôpital en sous-France", "la retraite avant la mort", "à ceux morts sur nos brancards", "hôpital en galère, internes en colère"… Malgré la grève, qui a empêché un bon nombre de manifestants de banlieue et de province de rejoindre le cortège, un millier de blouses blanches et bleues ont défilé ce mardi 17 décembre à Paris pour réclamer davantage de moyens et d'effectifs et "rester visibles", en marge du mouvement contre la réforme des retraites.
Orchestre des "blouses brothers" en tête, le cortège est parti à la mi-journée de l'hôpital Lariboisière (Xe arrondissement) en direction de la place de la République pour permettre à ceux qui le souhaitent de rejoindre la manifestation contre la réforme des retraites.
Répondant à l'appel des collectifs Inter-Hôpitaux et Inter-Urgences, d'organisations de praticiens, d'internes (Isni et Isnar-IMG) et des syndicats CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, SUD, Unsa, les manifestants brandissaient pancartes et banderoles, criant leur mal-être.
Photos : Marion Jort
"Tout le monde est épuisé, on a l'impression de donner beaucoup sans que les patients soient mieux soignés", a résumé Margot, médecin urgentiste depuis 2007. Luc, médecin en soins palliatifs, dénonce la culture du chiffre : "On nous demande le taux d'occupation, la durée et le nombre de séjours, il faut toujours plus de séjours, on croule sous les injonctions contradictoires, il faut soigner bien, mais sans que ça coûte."
Trois internes en blouses bleues de bloc opératoire échangent avec une médecin de la Pitié-Salpêtrière qui les supplie de...
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