Déserté par les titulaires, boycotté par certains intérimaires, le SAU du CH de Bourges (Cher) ne compte que 8 urgentistes pour 26 postes. La chef de service vient de demander du renfort aux généralistes du département.
"Je n’espère pas de miracles, mais je veux ne négliger aucune piste", témoigne le Dr Isabelle Meyer dans le Berry Républicain. Le 7 juin, la chef des urgences a fait parvenir via le CDOM un courrier à tous les généralistes du département. Alors que son service ne compte que 8 médecins titulaires pour 26 postes, le médecin compte sur "l"élan de solidarité" qui s'est manifesté le 2 juin lors d'une marche blanche contre les déserts médicaux pour solliciter le renfort de ses confrères généralistes. La chef de service propose aux médecins qui le peuvent de participer à hauteur d’une demi-garde, de 18 h 30 à minuit par exemple, ou en journée le samedi ou le dimanche. Un appel à l'aide qui, pour le président du CDOM, exprime le "désarroi" du service des urgences de Bourges, confronté à une centaine de passages quotidiens. L'établissement peine à recruter des urgentistes et fait l'objet d'un boycott de certains intérimaires, qui protestent contre le plafonnement de leur rémunération. Pour remplir le planning de gardes de mai et juin, le ministère avait déjà accepté de mobiliser la réserve sanitaire. L'initiative prise par la chef de service des urgences n'a été que moyennement appréciée par la direction, qui "regrette" dans un communiqué la diffusion d'une lettre "qui risque d'entraîner des inquiétudes supplémentaires pour la population". [Avec leberry.fr]
Les négociations conventionnelles entre les médecins et l'Assurance maladie doivent-elles reprendre?
Jerry Tulassan
Non
La négociation est une série d'entretiens, de démarches entreprises pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ou mettre... Lire plus