Elles n'ont rien à voir avec le drame et en paient pourtant le prix fort. Trois ARM salariées des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, accusées nommément sur Twitter, subissent depuis quelques jours un déchainement de violence.
Il a suffi d'un tweet pour que leur vie se transforme en cauchemar. Jeudi dernier, un compte anonyme a révélé l'identité et publié les photos de trois opératrices du Samu de Strasbourg, les désignant comme les personnes qui se sont moquées de Naomi Musenga, le 29 décembre. "Faites part de votre sentiment vis-à-vis de cette personne que je classe de sous merde de l'Humanité", incite le compte, qui n'hésite pas à diffuser les adresses postales et numéros de téléphone des ARM ainsi que, pour l'une d'entre elles, de la photo d'un de ses enfants. Les trois opératrices sont devenues la cible de milliers de commentaires haineux et insultants. "J’ai reçu des milliers de messages privés me traitant de facho, souhaitant que je meure, que je souffre", relate l'une d'entre elles. Une autre a dû déménager en urgence et déscolariser ses enfants, rapporte Le Monde. Une source à l'hôpital et la gendarmerie, à qui l'enquête sur le décès de Naomi Musenga a été confiée, assurent pourtant que les trois femmes sont hors de cause. Dimanche 13 mai, le compte Twitter malveillant a été finalement désactivé. Les trois opératrices attendent toujours un démenti officiel des Hôpitaux universitaires de Strasbourg. [avec lemonde.fr]
La consultation longue à 60 euros pour les patients de plus de 80 ans et/ou handicapés est-elle une bonne mesure ?
A Rem
Non
Une fois par an en sortie d’hospitalisation ou critère strict. Il n’y a ici aucune revalorisation réelle au vu des cotations exist... Lire plus