40 consultations par jour à Paris : le SAS "est en train de montrer son efficacité pour éviter la surcharge des urgences", vante Neuder
En déplacement au Samu de Paris, mardi 22 juillet, le ministre de la Santé a dressé un premier bilan du service d'accès aux soins (SAS) dans la capitale. Le dispositif couvre désormais 97% du territoire national.
Le SAS "est en train de montrer son efficacité pour éviter la surcharge au niveau des urgences", a salué Yannick Neuder, en déplacement mardi au Samu de Paris, situé dans l'enceinte de l'hôpital Necker (AP-HP). A Paris, "ce sont à peu près 40 consultations qui sont organisées chaque jour pour éviter un passage qui ne serait pas nécessaire aux urgences", a-t-il relevé.
Si le volume n'est "pas énorme au vu de la densité de la population" couverte, ces 40 consultations feraient "déborder le verre déjà plein" des urgences, a souligné Yannick Neuder. Le SAS permet également d'éviter des consultations : 30% des appels débouchent sur des conseils médicaux.
Le dispositif, généralisé à la fin de l'année 2014, couvre désormais 97% du territoire national, a précisé le ministre.
La semaine dernière, ce dernier a également annoncé le déploiement du SAS psychiatrique. "Concrètement : une personne en détresse psychique pourra appeler le 15 et être orientée vers une équipe spécialisée en santé mentale. Des professionnels formés pour écouter, évaluer, intervenir - en lien direct avec les urgences psychiatriques, les CMP et le secteur médico-social", a détaillé le ministre chargé de la Santé et de l'Accès aux soins. "Dès 2025, une vingtaine de projets seront accompagnés sur le terrain", a ajouté Yannick Neuder.
Au Samu de Paris, le SAS psychiatrique est déjà mis en place. Accessible de 8 heures à minuit, tournant avec 10 infirmières et deux psychiatres, ce SAS spécialisé traite environ 15 appels - d'une durée d'environ 30 minutes - et effectue deux interventions par jour.
[avec APM]
La sélection de la rédaction
Comptez vous fermer vos cabinets entre le 5 et le 15 janvier?
Claire FAUCHERY
Oui
Oui et il nous faut un mouvement fort, restons unis pour l'avenir de la profession, le devenir des plus jeunes qui ne s'installero... Lire plus